1. Lendemains


    Datte: 16/01/2024, Catégories: fh, couple, inconnu, copains, amour, caresses, confession, Humour rencontre, amouroman, Auteur: Mlle Fanchette, Source: Revebebe

    ... bouche, goûter à tes lèvres, rencontrer ta langue câline.
    
    Joignant le geste à la parole, il roule au-dessus de moi et cueille mon souffle d’un baiser fiévreux et tendre à la fois. Conquérant, il m’envahit pour mon plus grand bonheur. Les brumes du sommeil ne sont plus qu’un lointain souvenir alors qu’il réveille en moi les braises ardentes. Comment un simple baiser peut-il être aussi puissant ?
    
    — Ensuite, souffle-t-il en libérant un instant mes lèvres, la voix lourde de promesses, je voulais t’embrasser là, puis là et là…
    
    Dans un souci de réalisme, il fait courir sa bouche et sa langue sur la peau fine derrière mon oreille, puis il descend patiemment le long de ma gorge. Sans cesser de disserter sur ses plans, il poursuit son exploration minutieuse de mon corps de la tête aux pieds, les mains se joignant bien vite à la danse pour attiser le feu qui couve dans le secret de mon ventre. Je devine son plaisir dans la façon dont sa voix devient légèrement plus rauque, créant une résonance particulière en moi. Seigneur, que j’aime cette voix de plus en plus envoûtante !
    
    Ses doigts remontent le long de mes cuisses et se posent enfin là où je rêvais plus que tout de les sentir. Sa bouche revient prendre possession de la mienne avec ardeur, mais je ne me laisse pas piller sans rien dire. Je réponds avec avidité.
    
    N’en pouvant plus d’écouter sans réagir, je noue mes mains derrière sa nuque pour approfondir encore ce baiser, pour le sentir plus près, pour prendre part ...
    ... à ce jeu vieux comme le monde.
    
    Il redresse la tête en se mordant la lèvre inférieure dans un gémissement lorsque je commence à l’explorer à mon tour à pleine paume.
    
    — Pour la suite, souffle-t-il légèrement haletant quand mes doigts se referment sur sa virilité, j’avais envisagé… hum… de laisser libre cours à la nature.
    
    Sagement, je me plie à sa volonté et laisse parler mon instinct, mes envies jusqu’à marier nos chants de plaisirs amoureux, là où les sensations comme les corps se fondent et se confondent, au-delà des mots et de la raison.
    
    Un moment plus tard, flanc contre flanc, nous reprenons notre souffle en essayant de réunir les morceaux de nous-mêmes encore éparpillés dans les étoiles. Un léger rire me prend et je viens me blottir contre sa poitrine, la tête sur son cœur que je sens battre puissamment.
    
    — Qu’y a-t-il ? me demande-t-il, intrigué.
    — La rediffusion du programme était fantastique. Là, je comprends comment on peut devenir accro !
    
    Je le sens se gonfler d’orgueil viril tandis que je regrette en moi-même de ne pas me souvenir de la première. La question me monte d’ailleurs aux lèvres :
    
    — Dis ?
    — Oui ?
    — Qu’est-ce que tu n’avais pas imaginé, hier soir ? Avons-nous connu de pareils sommets ? C’était déjà si extraordinaire…
    
    Il rit en me caressant le dos d’une main paresseuse et finit par m’annoncer avec emphase :
    
    — C’est fort simple, ma chère, alors que je délassais ton corps de déesse païenne, tu t’es paisiblement, profondément et ...
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