Veux-tu te connecter à mes rêves ?
Datte: 09/01/2024,
Catégories:
ff,
jeunes,
couple,
enceinte,
bizarre,
voiture,
amour,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
jouet,
sf,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... est Sandy. Je sais tout cela parce qu’une nuit, alors que j’errais en quête de quelques racines pour mes parents et moi, afin de survivre un jour de plus – il nous était impossible de nous projeter dans l’avenir – les Riches m’ont capturée par surprise dans un filet manœuvré par des robots. Nous étions, nous les femmes, enfermées dans des cellules individuelles. Ils m’ont donné à manger afin que je reprenne des forces, des aliments excellents auxquels je n’avais jamais goûté, étant née bien après le grand écroulement.
Tout de suite après mon arrivée dans la cité des riches, j’ai sombré dans un sommeil lourd, sans doute droguée. Je me suis réveillée sur un lit d’hôpital. Leurs infirmières avaient pansé mes blessures et j’avais une aiguille plantée dans le bras qui m’injectait une substance liquide suspendue dans une poche transparente. J’ai supposé ce dispositif destiné à me nourrir, car pour la première fois depuis très longtemps, j’avais perdu toute sensation de faim.
Une femme est venue ; elle s’est assise à mon chevet. J’ai compris qu’elle ne faisait pas partie du personnel soignant. Elle m’a dit s’appeler Catherine et m’a avoué qu’elle aimait beaucoup ma longue chevelure brune, mon corps fluet de métisse et mes seins lourds aux tétons saillants qu’elle trouvait troublants. Elle m’a demandé si je voulais porter un enfant pour elle, m’assurant que le viol n’était pas dans les pratiques de sa cité et que je pouvais prendre mon temps pour choisir. Il fallait en ...
... priorité que je me rétablisse.
Alors j’ai réfléchi. Pendant ce temps, Catherine m’a initiée à la vie des siens. Partout régnaient la profusion et l’orgie, la débauche de nourriture et de sexe lesbien. J’ai goûté de mets étranges, comme ces minuscules boules noires appelées caviar et déjà rares et chères, même à l’époque de l’abondance ! Dans des alcôves protégées par de fins rideaux, comme dans les jardins publics, des femmes s’enlaçaient par deux, trois ou plus, sans aucune pudeur, en s’aidant d’instruments de plaisir vibrants de toutes formes et couleurs. Me sachant nouvelle, elles m’exhibaient en riant leurs vulves réjouies, humides jusqu’à gicler des geysers odorants. Toutes avaient des corps parfaits, aucune ride, aucun signe de maladie ou de vieillissement. Certaines s’abandonnaient, seules ou en groupe, à des orgasmes qui les amenaient aux frontières de l’extase et de l’évanouissement, petites morts répétées à l’envi.
Délivrée du travail par une armée de robots et d’intelligences artificielles, chacune menait une vie de confort, de luxure et d’insouciance, ce qui me paraissait d’autant plus choquant que je me souvenais du dénuement des miens. Cette désinvolture me révoltait. Pourquoi l’ensemble de l’humanité ne pourrait-elle pas bénéficier de ces technologies ? La voix remplie de colère, j’ai fait part de mes réflexions à Catherine.
— Il faut te détacher de la misère du monde. Seul un petit nombre peut émerger d’un océan de larmes. C’est ainsi.
— Mais il m’est ...