Veux-tu te connecter à mes rêves ?
Datte: 09/01/2024,
Catégories:
ff,
jeunes,
couple,
enceinte,
bizarre,
voiture,
amour,
dispute,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
Oral
jouet,
sf,
Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe
... mort ! Elle était notre horizon, notre oxygène, les murs sur lesquels appuyer notre conscience afin de construire notre vie. En devenant immortelles, plus d’obstacle au regard qui se noie dans l’infini des temps, le labyrinthe des jours, l’angoisse de la nuit ! Quelle chance tu as d’être restée mortelle ! Si tu savais comme je suis jalouse !
Elle s’est jetée dans mes bras en pleurant, et nous avons fait l’amour avec rage à même le sol, arrachant nos vêtements. Notre étreinte a dû ressembler à un combat acharné de gladiatrices condamnées par un destin cruel.
Catherine m’a emmené au conseil de sa cité dont elle faisait partie des sénatrices. Étant invitée et non pas citoyenne, je pouvais seulement écouter et voir, sans voter ni prendre part aux débats. Elle s’est montrée remarquable comme tribun, percutante dans ses discours, claire dans sa vision de l’avenir et respectée pour ses compétences. Son cheval de bataille : l’éducation, qu’elle voulait rendre obligatoire, même si une majorité parmi la population ne voyait pas l’intérêt d’appendre ne serait-ce qu’à lire, écrire et maîtriser les calculs de base, dans la mesure où les robots omniprésents dans la vie quotidienne préservaient chacune de toute contrainte. Catherine enseignait la biologie à l’université. Elle a tenu à m’apprendre à lire. Durant ma grossesse, j’ai péniblement appris à déchiffrer les lettres. C’était difficile, mais je m’accrochais. Elle m’encourageait, disait que je progressais bien.
Contrairement ...
... aux autres, ses journées étaient bien remplies. Un jour, pendant qu’elle se trouvait devant ses étudiantes, torturée par la curiosité, j’ai fouillé dans le placard que je n’avais pas le droit d’ouvrir et qui était fermé à clé. Ma vie d’avant m’avait appris à crocheter les serrures et celle-ci ne m’a pas posé de difficulté. Quand j’ai vu ce qu’il se trouvait là, je suis tombée par terre.
Catherine possédait un robot sexuel, comme bien d’autres. Il était d’apparence féminine… mon sosie parfait ! Je croyais me regarder dans un miroir. Trait pour trait, il était identique à moi-même, jusqu’aux vêtements que je portais habituellement dans mon monde de misère. Sa propriétaire devait m’espionner depuis longtemps avec ses drones, et j’ai compris que je n’avais pas été kidnappée par hasard. Ainsi donc, elle avait étreint une version électronique de moi bien avant de m’approcher.
Cette chose étrange était endormie, mais dès que je l’ai eu touchée, elle s’est réveillée et m’a aussitôt proposé d’avoir du sexe avec elle. Elle était manifestement programmée dans ce seul but. Sans trop savoir pourquoi, j’ai accepté, mais j’étais horrifiée. J’avais l’impression que Catherine avait piraté mon apparence physique. Glacée, je l’ai laissée se couler dans mes bras comme un serpent constricteur hypnotisant sa proie. Elle ne possédait pas seulement mon apparence, mais aussi mes odeurs charnelles. Ses mains se sont glissées sous mes vêtements par quelques boutons défaits. Elle connaissait tout ...