1. Soleils noirs


    Datte: 04/01/2024, Catégories: fffh, fplusag, jeunes, bizarre, bain, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, nopéné, init, poésie, fantastiqu, revebebe, fantastiq, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... tournait vers le ciel et il semblait implorer quelque chose de mystérieux.
    
    D’autres femmes vinrent se joindre à ce couple. Certaines étaient plus jeunes, d’autres plus âgées qu’Élodie. Toutes partageaient le même espoir en cette découverte inattendue. Toutes demeuraient éblouies par cet être rayonnant. Les yeux de l’inconnu devenaient des braises obscures.
    
    Elles voulurent le protéger. Instinct maternel ? Elles eurent peur qu’avec sa peau si claire et le soleil si fort, il attrape un coup de soleil. Alors, elles recouvrirent l’épiderme de crème solaire, toutes en même temps. Elles n’oublièrent aucune partie du corps. Ni les génitoires ni l’orifice anal ne furent négligés. L’une de ces dames intrépides en profita pour masser la prostate.
    
    Chatouillé, stimulé par tant de caresses impudiques, il déversa son abondante semence sur les visages féminins.
    
    L’innocent n’avait encore jamais éjaculé. Il respirait très fort. Soudain, sa tête pencha sur le côté. Au sommet de l’orgasme, les mains rivées à sa barre de traction par la seule force de sa volonté, il ...
    ... ressemblait à un Christ crucifié lors de son agonie finale. À l’instant de l’extase, les deux soleils noirs de son regard pénétrèrent les âmes des femmes, toutes en même temps, comme des sexes mystiques.
    
    Il cessa alors son exercice et regarda celles qui lui avaient donné ce plaisir qu’il ne connaissait pas encore. Elles eurent soudain peur de sa réaction. L’envoyé du Créateur venait pourtant de les sauver. Sur les robes obscures, le sperme formait des dessins mystiques que chacune comprenait dans sa langue maternelle.
    
    Il courut vers le lac et s’enfonça dedans, nu. Il profita de sa force nouvelle pour tuer de ses mains tous les incubes dont les cadavres rebouchèrent l’orifice de l’enfer. On ferma définitivement le plongeoir maudit. Plus aucune femme ne se noya.
    
    Comme les autres, Élodie s’empressa d’embrasser son mari et ses enfants inquiets. En dépit des recherches, personne ne revit ce bel éphèbe.
    
    Celui qui avait offert la vie.
    
    Tel fut mon rêve d’une chaude journée de juillet, allongée sur une rive du lac, tandis que des jeunes jouaient au volley près de moi. 
«123»