1. Soleils noirs


    Datte: 04/01/2024, Catégories: fffh, fplusag, jeunes, bizarre, bain, Voyeur / Exhib / Nudisme caresses, nopéné, init, poésie, fantastiqu, revebebe, fantastiq, Auteur: Calpurnia, Source: Revebebe

    ... sous l’exercice, biceps et dorsaux.
    
    La sueur coulait abondamment sur son torse glabre, sur ses abdominaux apparents, le long de ses cheveux bruns.
    
    Une femme enfin le remarqua.
    
    Elle se prénommait Élodie, avait quarante-quatre ans, et comme les autres, elle s’apprêtait à mourir noyée dans le grand bain du désespoir, bien que ne se connaissant pas de faute à expier.
    
    La vue de ce jeune homme provoqua un spasme dans son ventre, court, mais intense. Elle se dit qu’elle n’avait rien ressenti de tel depuis longtemps.
    
    Curieuse, elle s’avança vers lui. Les yeux du garçon étaient de vastes soleils noirs, brillants de force vitale. Il continuait son exercice en soufflant et transpirant beaucoup, sans montrer de signe d’épuisement.
    
    Subitement, elle reçut comme une éclaboussure d’énergie joyeuse et d’innocence.
    
    Elle se tint en face de lui, hypnotisée par la grâce de l’adolescent, pendant que les autres femmes continuaient à tourner. De temps en temps, l’eau monstrueuse avalait l’une d’elles. Élodie demanda son prénom au garçon, mais il ne répondit pas. Il se contenta de lui sourire. Depuis combien de temps n’avait-elle pas reçu un authentique sourire ? Une réelle attention ?
    
    Alors, sans comprendre son geste, elle abaissa le short et le slip jusqu’aux chevilles.
    
    À la traction suivante, les vêtements tombèrent au sol, prirent feu et disparurent aussitôt, comme engloutis par la terre. Il était totalement dévêtu en face d’elle, mais ne semblait pas faire grand ...
    ... cas de sa pudeur bafouée par une inconnue.
    
    La verge en érection se dressait vers les nuées, dégorgeant une abondante rosée du désir dont les gouttes s’écrasaient une à une, pluie luxurieuse d’un jour ensoleillé. Il bandait depuis le premier regard, comme s’il avait su d’avance qu’elle allait libérer ce sexe prêt à s’embraser. Le pubis était dépourvu de poils, mais le phallus était celui d’un faune, d’un homme complètement formé et non d’un enfant. Virilité glorieuse ! Le gland largement fendu chatoyait, splendeur incandescente d’un adonis indécent, l’œil acéré du désir mâle. La beauté juvénile se révéla en un instant dans sa plénitude divine. Élodie en fut bouleversée. Ses pleurs séchèrent aussitôt.
    
    Elle prit le membre entre ses mains, délicatement. Chaud et doux au toucher, il palpitait comme un oiseau blessé, quémandant la caresse comme nourriture vitale. Elle-même se savait une oiselle blessée.
    
    Un instant, elle se demanda si le jouvenceau n’était pas l’un de ces incubes qui se serait extrait du lac afin de dévorer les imprudentes qui l’approcheraient. Si tel était le cas, elle accepterait ce sort, et se donnerait volontiers en nourriture à un démon afin d’échapper à sa mélancolie terrestre. Cependant, le garçon ne manifestait aucune agressivité. Il observait Élodie, l’air étonné d’une telle indécence. Après une courte interruption, il continua à exécuter ses tractions, soufflant et transpirant. Il paraissait traversé d’incroyables douleurs. Parfois, son regard se ...