1. Les lois d'Asimov


    Datte: 03/01/2024, Catégories: fh, jeunes, frousses, rousseurs, inconnu, grosseins, forêt, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, zoo, init, mélo, aventure, sf, fantastiqu, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... certains, un androïde n’était qu’un objet utile, lui estimait que la machine cognitive méritait le même respect, et parfois plus que certains humains.
    
    — Désirerais-tu activer ces « nerfs » sensitifs ? J’ai trouvé des nanites dans le vaisseau, il suffirait de te les instiller par le port que tu as derrière l’oreille, c’est assez facile. D’après ce que ce que tu expliques, tesnerfs sensitifs existent mais non encore en service. Tu pourrais ressentir la caresse du vent, l’eau qui te ruisselle dessus…
    — Je veux bien, mais le processus sera assez long et délicat, il me faudra plusieurs jours pour que ce soit véritablement opérationnel.
    
    *
    
    **
    
    Ils marchaient depuis plusieurs jours aux abords d’une forêt aux arbres immenses, semblables aux résineux terrestres. De l’autre côté poussait une sorte de savane aux hautes herbes. Comme ils ne savaient ce qui vivait dans la forêt ou dans la savane, ils préféraient ne pas trop s’aventurer dans l’une ou l’autre végétation, inquiets des bruissements qui en émanaient. Ils trouvèrent en effet des empreintes de pattes griffues assez inquiétantes.
    
    Au fil des jours, Seb découvrait la personnalité d’Alexia, faite d’humour, de douceur et aussi de timidité. Lui qui s’imaginait les robots comme des êtres formatés sans différences notables entre les modèles, il devait revoir ses opinions.
    
    Un matin, Alexia poussa un petit cri, mi-plaisir, mi-surprise. Elle observait un papillon posé sur son bras. Un magnifique insecte aux grandes ailes ...
    ... bleues et rouges, mordorées.
    
    — Je… je le sens sur ma peau, je sens ses pattes, ses ailes me frôler, murmura-t-elle émerveillée.
    
    Elle ferma les yeux, leva la tête, un sourire de plus en plus large sur les lèvres. Elle ressemblait à un enfant découvrant les merveilles de la nature.
    
    — Je sens le vent, je sens les odeurs, c’est… merveilleux ! Ça me fait tout drôle sur le corps.
    
    Elle sursauta soudainement, Sébastian venait de faire passer un brin d’herbe dans son cou.
    
    — Ça s’appelle des chatouilles ! Mais attention, tu pourras aussi ressentir la douleur d’une épine dans la peau ou d’un caillou dans ta chaussure.
    — Ce n’est pas grave, répondit-elle en le papouillant aussi.
    
    Il tentait de lui échapper alors qu’elle riait aux éclats. Les androïdes ont le sens de l’humour, quel beau titre pour une thèse, se disait-il.
    
    Elle fermait les yeux et laissait le vent caresser son visage, touchait les fleurs, les herbes hautes et s’émerveillait de tout. Sébastian la faisait goûter aux fruits. Certes, son organisme ne dépendait pas de nourriture solide ou liquide, mais il venait de découvrir que, outre son sens du toucher, son odorat et son goût se développaient aussi. De par sa conception, elle pouvait servir d’escort à des hommes d’affaires ou politiciens, lors de dîners mondains, elle possédaitl’option repas comme le disait si finement Homer Dhalors. Elle pouvait ingérer de la nourriture sans aucun problème.
    
    Sébastian s’amusait à glisser entre ses lèvres des drupes et ...
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