1. Les lois d'Asimov


    Datte: 03/01/2024, Catégories: fh, jeunes, frousses, rousseurs, inconnu, grosseins, forêt, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, fsodo, zoo, init, mélo, aventure, sf, fantastiqu, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... occasions, seule la lune blanche apparaissait, la bleue restant cachée. Ils regardaient ce spectacle assis l’un à côté de l’autre, la tête d’Alexia posée sur l’épaule de Sébastian. Puis ils rentraient chez eux et s’aimaient.
    
    La présence de ces étranges visiteurs attira d’autres habitants de la planète. Une sorte de réseau social animal affirmait qu’il existait un lieu où l’on ne craignait rien, un lieu où la paix régnait et la nourriture abondait. C’est ainsi qu’ils virent s’approcher des « rhinophants », mais aussi d’autres ruminants ressemblant à des bisons, mais aussi des oiseaux. Sébastian renonça définitivement à la viande rouge. Il ne se voyait pas tuer une bestiole de plusieurs tonnes afin de se découper un unique steak.
    
    Ils repérèrent des insectes qui produisaient un genre de miel, insectes qu’ils installèrent près du potager dans des troncs d’arbre creux.
    
    Des prédateurs vinrent aussi traîner dans les parages, des félins longs de deux mètres, attirés par les rongeurs qui ravageaient les récoltes de Sébastian. Tout ce petit monde vivait presque en harmonie. Une seule fois, ils revirent unscorpion géant, qui fut très vite chassé.
    
    Ils se constituèrent une pharmacopée en observant leurs animaux soigner les blessures ainsi que tous les petits bobos de la vie quotidienne. Pharmacopée composée de plantes, de baies, de feuilles ou d’écorces, et bien entendu uniquement dédiée à Sébastian. Il suspectait même Alexia de lui faire ingérer certaines plantes stimulant ...
    ... sa libido.
    
    Les années passaient, la tribu des giga-ratons resta à demeure. Si la première génération s’éteignit au bout de vingt ans, leurs enfants et petits-enfants continuaient à prospérer et mettre de l’animation dans les environs, rejoints par d’autres individus de la même espèce.
    
    Les cheveux de Sébastian se paraient de fils d’argent au fil des ans, il cultivait un peu moins vite le potager, mais il accompagnait toujours sa compagne sur le tertre et admirer le soleil sombrer dans les flots. Chaque jour, il dénichait une fleur qu’il offrait à sa belle.
    
    Il atteignait approximativement l’âge de cent vingt ans. Pour ne pas faire de peine à son amant, Alexia elle aussi seteignit les cheveux en blanc, laissant même apparaître quelques rides autour des yeux et sur le front.
    
    Un soir qu’ils regardaient l’astre du jour se noyer dans les flots en une apothéose de couleurs, Sébastian posa la tête sur les jambes d’Alexia, lui prit la main et s’endormit pour ne jamais se réveiller.
    
    Elle resta ainsi toute la nuit, lui caressant les cheveux.
    
    Dès le matin, elle recouvrit le corps de son amour de roches et de pierres, planta par-dessus des fleurs et des fougères.
    
    Le soir, elle se rendit seule sur le tertre, vit sans le voir le soleil embraser l’océan. Cette nuit-là, une seule lune se leva.
    
    Une larme roula sur la joue de la belle androïde.
    
    Elle rentrachez eux, s’allongea près du cairn où reposait l’homme qu’elle aimait, ferma les yeux et débrancha sa batterie. 
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