Primæ noctis
Datte: 01/01/2024,
Catégories:
fh,
jeunes,
religion,
uniforme,
Oral
pénétratio,
attache,
fouetfesse,
mélo,
aventure,
fantastiqu,
historiqu,
fantastiq,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... longue date avec l’escroc qui désire vous servir d’époux. Aussi me suis-je servi de vous pour assouvir ma vengeance. Je voulais faire endurer à son âme mille tourments. Je dois vous avouer que je n’en suis guère fier, maintenant que je vous connais. Veuillez me pardonner.
— Je vous absous volontiers.
— Demain dès l’aube je vous ramènerai auprès de monsieur votre père et j’irais me confesser auprès du père Julien, et lui certifier que vous êtes toujours pure.
Il lui proposa son bras pour l’emmener jusqu’à sa chambre, devant la porte il lui prit les mains et déposa de chastes baisers sur le bout des doigts.
La belle se retrouva seule dans sa chambre en proie à de sombres tourments :Demain, je me retrouverai entre les mains de ce gros porc, je n’aurais eu droit qu’à une nuit de répit.
†††
Béranger s’occupait du château et de ses habitants. Près de huit mois sans son seigneur, il y avait de nombreuses choses à voir, faire réparer certaines dépendances, s’occuper des animaux, mais aussi des habitants, nouveaux-nés ou vieillards, se renseigner sur les récoltes, sur l’état de ses terres et de ses métayers. Vérifier aussi l’état de santé de ses troupes après ces jours de marches et de combat. Il quitta le domaine simple écuyer, il revenait en maître du château. Il allait devoir se confronter aux diverses taxes, impôts à percevoir et devoirs d’un chevalier, même à rendre la justice.
Mais il pensait surtout à la belle Aliénor qu’il avait raccompagnée au moulin, la ...
... laissant entre les mains de son père, désespérée.
Il s’était confessé auprès du père Julien, qui lui donna volontiers l’absolution, et lui expliqua que les voies du seigneur sont souvent tortueuses, nul ne connaîtSon dessein.
Bérenger se torturait l’esprit, ne sachant s’il avait commis une erreur en interrompant la cérémonie, ou s’il en avait commis une autre en ramenant Aliénor dans le village, quand un grand remue-ménage se fit entendre dans l’entrée.
Cunégonde, une matrone à la poitrine opulente, maraîchère de son état, fit une entrée remarquée dans la grande salle.
— Béranger… Messire Béranger, c’est une catastrophe, une horreur, une ignominie.
— Que vous arrive-t-il, Cunégonde ?
Elle fit de grand moulinets avec les bras tout en reprenant son souffle.
— Il arrive que ce traitre d’usurier a mis la main sur la pauvre petite fille du meunier et l’expose dans un carcan, à moitié dévêtue, sur la place du marché. Il la surnomme la catin, la putain du château. Il a offert des légumes avariés aux villageois afin qu’ils puissent la souiller, il a même fait acheminer un tombereau de bouses.
Béranger se leva brutalement, renversant sa chaise, le visage figé de rage.
— Il y a pire… il veut la faire fouetter par un de ses hommes de main, ajouta Cunégonde.
— Que l’on selle mon cheval, allez quérir Gabin et quelques gardes, nous descendons de suite dans le bourg.
Un spectacle épouvantable se déroulait sur la place de marché. Sur une assise de pierre recouvert de ...