1. La maison du fou


    Datte: 31/12/2023, Catégories: fh, hplusag, amour, caresses, Oral pénétratio, rencontre, amouroman, Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe

    ... de désir pour lui, alors que ce n’est pas vrai…
    — Eh oui, il subsiste toujours une part de mystère, d’inconnu, et c’est bien cela qui est intéressant. Rien n’est totalement vrai et rien n’est totalement faux. C’est cela qui passionne le philosophe, la part de mystère et d’incertitude…
    
    Leur conversation s’éternise autour du parcours amoureux initiatique de Léna, passant par Spinoza « le puceau » pour en arriver évidemment à Freud pour qui tout est sexualité. Estelle s’enflamme contre les multiples expériences sexuelles de Léna, les jugeant inutiles et avilissantes, Nick lui trouve des qualités morales étonnantes pour une fille aussi jeune et parvient à lui faire confesser qu’elle se sait désirable, mais refuse de jouer de ce pouvoir d’attraction sur les hommes. Vers dix-sept heures, toujours sous le cèdre, il lui propose un thé qu’elle refuse, lui préférant un jus de fruits. Ils rentrent dans la grande maison toute fraîche, il presse un citron pour en diluer le jus dans une carafe d’eau chargée de glaçons.
    
    — Ce sont les derniers de la saison, regrette-t-il.
    — Quoi ? Les glaçons ?
    — Non, les citrons de mon jardin d’hiver.
    — Vous avez des citrons ici ?
    — Eh oui, et quelques oranges aussi.
    — Merveilleux. Hum… comme c’est doux et bon ! Vous permettez que je grignote la pulpe restée sur la peau ?
    
    Il la regarde décortiquer les zestes des demi-fruits pour en racler les fibres de ses quenottes acérées. Il lui trouve un côté spontané et gourmand de petite fille qui ...
    ... l’émeut. Visiblement, elle se sent plus libre, plus à l’aise et plus vraie. Et il aime ça, sans le dire évidemment.
    
    — L’inconvénient, c’est que ça colle, rit-elle en se rinçant les doigts.
    
    Ils vont ensuite à la bibliothèque et, dans le prolongement de leur conversation, il lui conseille de trouver « Cinq leçons sur la psychanalyse », quelque part en haut à droite. Elle grimpe sur l’échelle, crie car ne la trouve pas très stable, il vient en maintenir le pied. La courte robe et la rotondité du postérieur lui donnent une vue directe sur la magnificence des cuisses et des fesses, toutes deux charnues et musclées, exemptes de cellulite. Le fond blanc bordé de dentelle de la culotte trahit une vive excitation par une longue tache humide. Comme quoi débattre des frasques imaginaires d’une petite Russe peut provoquer de grands émois chez une petite Française. Elle descend avec son livre, il reste là, la main verrouillée sur le montant de l’échelle.
    
    — Hé ! Vous avez vu la lune ? demande-t-elle, impertinente.
    — Oui… et j’y suis resté, comme le Petit Prince sur sa planète…
    — Ha-ha-ha ! fait-elle en lui claquant une bise sur la joue. Et si vous écriviez une suite au « Printemps du désir » ?
    — Ce serait « L’été du désir » ? Pourquoi pas, c’est bien la saison que je vis.
    — Ah, ça sonne bien, vous seriez Dimitri, je serais votre Léna. Allez, je rentre. Merci pour ce délicieux après-midi.
    — Merci à vous d’être ce que vous êtes.
    
    Il la raccompagne jusqu’au portillon, elle ...
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