1. L'Amour à rebours aux labours


    Datte: 07/12/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Briard, Source: Hds

    Cette histoire est la quatrième nouvelle d’une série que j’ai intitulée « La lassitude du couple ».
    
    Ce sont souvent les mêmes raisons qui vous ont attiré chez quelqu’un qui vous excèdent un jour et vous amènent à chercher autre chose ailleurs.
    
    Cette histoire est une pure fiction, aucune ressemblance avec …
    
    Partie 1
    
    Paul referma la lourde porte de l’enclos des cochons.
    
    Paul, c’était un Gentil. Dans tous les sens du terme.
    
    Il était le benjamin d’une famille de trois enfants, les Gentil, paysans, éleveurs et agriculteurs.
    
    Le père Gentil, Fernand, patriarche, était le second plus gros exploitant de la région et l’un des plus importants du pays.
    
    Il régnait sur un cheptel impressionnant.
    
    Deux montagnes et une vallée, dans la région du Salers.
    
    La vallée était presque entièrement consacrée aux arbres fruitiers. Il possédait un gigantesque verger avec plus de mille cinq cents arbres.
    
    Un peu plus loin, un immense espace était réservé à l’élevage des porcs et de la volaille.
    
    Une centaine de truies avec cinq reproducteurs.
    
    Une basse-cour gigantesque avec plus d’un demi-millier de poules et une cinquantaine de coqs ; plusieurs milliers de poulets ; trois cents canards ; deux cents oies ; une centaine de dindes et une vingtaine de dindons ; un élevage en volière de trois cents faisans.
    
    L’une des montagnes était cultivée, avec quatre-vingts hectares de vignes au pied, puis six-cents hectares pour le blé, l’orge, le maïs, le tournesol, le colza et ...
    ... les lentilles.
    
    L’autre montagne, de plus de huit cents hectares, était réservée à l’élevage.
    
    Les Bovins avec plus de trois cents vaches Salers et une quinzaine de reproducteurs ; les ovins avec près de cinq cents moutons et environs trois cents chèvres.
    
    Une superbe ferme avec de nombreuses dépendances, une quarantaine d’étables, une dizaine de granges pour la nourriture des bêtes, une cave d’affinage des fromages, une pour le travail du lait, des œufs, de la crème, un abattoir, trois laboratoires pour préparer les viandes et un magasin de vente de tous les produits aux particuliers.
    
    Deux hangars avec huit poids lourds et une douzaine de fourgons qui transportaient qui les bêtes, qui la viande en gros, qui les céréales et autres graines pour alimenter une plateforme de distribution qui alimentait une chaîne de magasins agricoles.
    
    Quatre autres hangars pour le matériel agricole.
    
    Il dirigeait une flotte d’une douzaine de pick-up et une dizaine de 4X4 et, pour finir, une entreprise de plus de cent cinquante salariés, gérée depuis un pavillon trois étages comprenant les bureaux du personnel administratif et des dirigeants, ainsi qu’une grande salle de réunion.
    
    Un seul de ses trois fils s’intéressait aux travaux agricoles, le plus jeune, Paul.
    
    A l’âge de seize ans, en dehors du temps scolaire, il aidait à la ferme.
    
    Son père lui fit découvrir tous les métiers afin qu’il s’aguerrisse et fasse ses preuves.
    
    Dernier de la lignée, il avait quinze et douze ans ...
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