Le beau Noël du grand ado - Histoires de Sexe

Le beau Noël du grand ado

... la salle de bain de l’étage, je redescends en catimini. Visiblement, personne ne s’est vraiment aperçu de ma longue absence. Tant mieux, ça m’évitera de trouver une justification. Au pire, j’évoquerai un passage obligé au petit coin !

Comme si de rien n’était, la soirée continue. À nouveau, je danse avec tout le monde, souvent en mode collé serré, y compris avec Jean-Philippe qui a pris de l’assurance. Ça me fait tout drôle de danser avec mon nouveau demi-amant, sous les yeux de ses parents et aussi sous les yeux de mon mari. Je sens que je vais longtemps me souvenir de ce Noël !

Après cette première leçon, deux autres se sont enchaînées, une chez-moi où je l’ai totalement déniaisé juste avant la nouvelle année, et l’autre dans un hôtel, ce qui m’a permis de bien approfondir le sujet. Jean-Philippe est un élève assidu, qui apprend vite et qui met aussitôt en pratique.

Avant-hier, alors que nous faisons du shopping, j’ai eu confirmation que sa mère avait bien constaté qu’il y avait un certain changement chez son fils :

— Je vois que tu as remis mon fils sur le droit chemin, Momo…

Je ne nie même pas :

— Droit chemin, je ne sais pas… En tout cas, il a vite appris et compris.
— S’il avait la comprenette aussi rapide pour ses études, ce serait le nirvana !

Je me mets à rire :

— En tout cas, il a des dispositions pour envoyer une femme au nirvana !
— Tant mieux, ce sera un abruti en moins sur terre ! Ah oui, tu sais quoi ? Mon fils daigne maintenant passer ...

... son permis… on ne demandera pas pourquoi…
— Peut-être qu’il a une nouvelle bonne raison…

Sophie sourit :

— Je la devine d’ici, sa nouvelle bonne raison ! Pour en revenir au nirvana, au moins, il aura un nouvel intérêt à aller en cours, même si ce n’est pas pour la matière elle-même, mais pour le contenu de la salle de cours…
— Oh ça, Sophie, je ne suis pas certaine qu’il incline pour les filles de son âge. Il serait plutôt tenté par ses profs féminins…

Retour au temps présent, avec mon élève attitré et sa quatrième leçon. Tandis qu’il caresse mon corps avec un certain nouveau savoir-faire, teinté d’impatience juvénile et d’un poil de maladresse attendrissante, mon étudiant soupire :

— Quand je regarde derrière moi, je me dis que je me suis fait du souci pour rien !
— Oui et non. Ça t’a empêché de faire des grosses bêtises !
— Oui, on va le dire comme ça…

Pensif, il marque une petite pause, puis il caresse amoureusement mes seins qu’il macule de divers baisers brûlants :

— En tout cas, merci à la Mère Noëlle pour le cadeau ! Je regrette simplement que ce cadeau ne soit pas arrivé au pied du sapin plus tôt.
— Chaque chose en son temps, mon Fifi…
— C’est marrant que tu m’appelles comme ça, alors que je suis devenu ton amant !

Je caresse ses cheveux :

— J’aime bien attribuer des petits surnoms… C’est mon mari qui en a le plus.
— C’est normal ! Heureux homme ! Ça doit être extra de vivre avec une femme comme toi ! J’espère bien me dénicher ton sosie ...