Promenade vers le plaisir
Datte: 22/11/2023,
Catégories:
fh,
caresses,
Oral
pénétratio,
fdanus,
couple,
Auteur: pitroen, Source: Revebebe
... laisse à peine ses lèvres échapper un léger soupir quand son majeur pénètre délicatement.
De l’index et l’annulaire, il écarte les lèvres pendant qu’il remonte l’humidité jusqu’au clitoris.
Ils ont quitté la route de la corniche et traversent de grands immeubles des années 60. Quelques voitures les croisent sans percer la bulle de douceur qui les a enveloppés depuis la plage.
Sa respiration se fait plus ample. Il scrute son visage, se détachant net sur un fond flou de boutiques, qui laissent peu à peu la place à des résidences espacées, puis des maisons anciennes. Les joues rosissent légèrement et une tension se fait sentir dans son corps. Immobile, il n’est toujours relié à elle que par son doigt à la recherche de son plaisir, tout entier absorbé par les interprétations de ses réactions, faisant aller et venir son majeur selon ce qui semble la faire réagir, variant régularité et vitesse, caressant le clitoris et pénétrant le sexe.
La largeur de la rue s’est réduite et ils longent maintenant un mur en pierre débordant de verdure. Elle ralentit en même temps que sa respiration accélère et finit par s’arrêter sur la gauche de la route. Pour la première fois du trajet, elle tourne ses yeux vers lui et sourit. Délicatement, de l’index de sa main droite, elle caresse doucement l’ovale de son visage.
— Nous sommes arrivés.
Elle l’embrasse furtivement pendant qu’il retire sa main de son entrejambe et ils sortent tous deux de la voiture.
Elle entre la ...
... première dans le petit jardin. Un grand figuier couvre de son ombre l’allée qui mène à la porte. De larges dalles de pierres volcaniques diverses forment un camaïeu de gris clair et de noir, veiné de l’ocre de la rhyolite. Les claires pierres ponces usées par les aller-retour côtoient les basaltes sombres. Quelques obsidiennes que l’on dirait jetées ici et là créent de réfléchissantes tâches d’une profonde noirceur lustrée.
L’arbre ancien veille sur un plein monde minéral : au sol, dans les bordures, mais aussi dans les branches auxquelles pendent des mobiles d’inspirations variées. Attrape-rêves, carillons japonais, cairns aériens. Ici, pas de minéralité froide ni d’ésotérisme de pacotille.
Il s’arrête, balaye les environs, le regard s’accrochant par à-coups : des galets ronds de rivière, les arrêtes affilés d’une lauze de montagne, oscillante et verticale, un rocher, parfaite réplique miniature du gros caillou posé sur la Croix Rousse lyonnaise, des graviers arrangés en mandala.
L’énergie est avant tout artistique. Un art ancien. Brut. Un land art qui ne sait pas son nom, qui ne s’en embarrasse pas. Qui existe et le crie dans sa portion du monde, derrière des murs physiques. Sans photo, film, exposition, curateur ou mécène. Et pour aucun visiteur.
— C’était la maison d’Etienne Blanquin. Un artiste du coin. Enfin. Artiste après sa mort. Avant, c’était plutôt I’original du village pour les polis. Les pierres peuplaient aussi l’intérieur. Mais là, j’y ai fait des ...