1. Un tram peut en cacher un autre


    Datte: 16/11/2023, Catégories: f, fh, fbi, inconnu, plage, bain, forêt, magasin, train, amour, Masturbation caresses, nopéné, attache, BDSM / Fétichisme Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... mots.
    — Alors, allons-nous-en !
    — Non, je veux aller jusqu’au bout. Avec toi. Mais laisse-moi me préparer seule. On se retrouve dans l’eau.
    
    Et bim ! pour une surprise romantique, c’est plutôt raté. Bon, en même temps, on est là pour faire le tour l’un de l’autre. Apparemment, j’ai choisi le mauvais coin, ou les mauvaises circonstances. J’imagine immédiatement un impair irréparable, pendant que Florence se dirige vers le bord de l’eau.
    
    Les roseaux et la pénombre m’empêchent de voir ce qu’elle fait exactement, mais je distingue à quelques ombres qu’elle se déshabille, puis entre dans l’eau. J’attends un signe d’elle avant de la rejoindre. Elle commence par nager, longuement, puis elle m’appelle.
    
    Au moment où je veux enlever mes vêtements, elle insiste pour que je la rejoigne comme je suis. J’enlève juste les bottes de moto et la veste, puis j’entre dans l’eau à mon tour.
    
    — Merci d’accepter mon délire.
    — Essaie de m’expliquer, et pardonne-moi si j’ai eu une mauvaise idée en venant là.
    — Le coin est délicieux et c’est exactement le genre de truc que j’aimerais pouvoir faire avec toi, en toute liberté.
    — Mais justement, tu n’es pas libre.
    — Quand j’étais môme, on venait souvent là. Personne ne s’occupait de moi et je passais ma journée au bord de l’eau. Je nageais des heures, jouais dans le sable ou dans la forêt juste derrière nous.
    — Jusqu’au jour où ?
    — Les premiers signes d’adolescence sont apparus. Alors les regards des mâles de la famille ont changé ...
    ... du tout au tout. Avec ce que cela implique de manque de respect, de vulgarité et de désirs troubles.
    — Et tu n’étais pas prête.
    — J’ai fait semblant de ne rien entendre, et j’ai caché mon corps tant bien que mal. C’était sans compter avec le jeu de prédation qui s’est installé dès ce moment. Le pire, ce fut mon oncle demandant à la cantonade « si mes petits nichons poussaient enfin et s’ils rempliraient bientôt le haut de mon costume de bain ». Et je ne parle pas de ses mains « affectueuses » sur mes épaules et dans mon dos depuis ce jour-là.
    — Et tes parents ?
    — Tout le monde semblait trouver cela normal. Ou faisait semblant, histoire de dédramatiser la situation. Depuis ce jour, chaque fois qu’il venait à la maison, ses regards me déshabillaient. Je me cachais sous ce que je trouvais de plus amble possible. Mais une femme ne peut rien contre ce type d’agression. C’est trop sournois. À vomir.
    — Et… tu as remarqué ces mêmes regards sur toi de ma part ?
    — Non, jamais. Mais depuis mon adolescence, je suis incapable de me déshabiller en plein jour devant un mec. Désolée.
    
    J’ouvre mes bras. Elle vient se serrer contre moi. Peu à peu, elle se détend, retrouve le sourire, puis me propose d’aller nager.
    
    Elle apprécie les efforts que je fais pour la suivre malgré mes habits détrempés. Après quelques longueurs, elle m’aide à me déshabiller, retourne au bord pour étendre mes vêtements sur une souche, puis revient vers moi.
    
    À aucun moment, Florence ne me demande de me ...
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