La bataille des cinq espions
Datte: 13/11/2023,
Catégories:
fh,
hotel,
voyage,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Transexuels
pénétratio,
fsodo,
policier,
Auteur: Samir Erwan, Source: Revebebe
... me faire basculer entre ses jambes. J’ai toujours résisté, en disant non, tout simplement, en tentant de la raisonner, arrête s’il te plaît. Exaspéré, à la troisième nuit, j’ai haussé le ton : « Qu’est-ce que tu cherches à la fin ! Je t’ai dit non, on ne fera rien, mais tu continues sans cesse ! Non, c’est non ! Est-ce que c’est clair ? »
Jamais, nous n’avons jamais dormi sous les mêmes draps et jamais nos jambes ne se sont touchées. Et pourtant, quel corps avait-elle, Juliette ! Mais Malika me manquait, et j’étais en mission.
L’Aristo est arrivé en grande pompe dans la salle de bal avec au moins deux gardes du corps qu’on reconnaissait à leur mine patibulaire. Il portait bien son nom, l’Aristo. Un costume écarlate de très bonne coupe avec un veston queue-de-pie, un chapeau haut de forme, un monocle, une moustache, une canne à pommeau d’or : l’Aristo était un original qui n’était pas né à la bonne époque. Il savait se faire remarquer, ce PDG de société écran, il menait une vie entourée de fastes et de femmes.
Je me suis tourné vers Juliette pour l’encourager, mais je me suis attardé à l’observer. Elle semblait hypnotisée, surprise, un peu déconvenue. Elle retenait son souffle et ne quittait pas des yeux cet homme en rouge, au chapeau et à la canne au pommeau d’or.
— Juliette, ça va ? À toi de jouer !
Tranquillement, elle a tourné son visage vers la voix qui lui parlait. Ses yeux semblaient perdus, sa bouche tombante.
— Ça va ?
Elle s’est soudainement ...
... ébouriffée, m’a reconnu, a souri, a zyeuté de nouveau l’Aristo qui s’asseyait avec sa bande et commandant du champagne. Juliette était redevenue une agente opérationnelle, mais je venais de craindre l’annulation de la mission.
Juliette le regardait l’Aristo, impressionnée puis s’est retournée vers moi, m’a fixé d’un œil assuré, s’est ajusté le bustier en empoignant ses seins, s’est levée et a lissé sa robe tout en regardant sa cible. Puis vers moi :
— Tu dois assurer.
— Toi aussi. Donne-moi une heure.
— On se retrouve une fois que tu es en possession des dossiers.
J’ai hoché la tête en convoitant son cul dansant dans sa robe serrée. Juliette est une courtisane, et peu d’hommes ne seront capables de refréner ses ardeurs. J’ai réussi. Espérons que l’Aristo ne soit pas comme moi !
J’ai observé Juliette se présenter devant la cour de l’Aristo, lui tendre la main, se faire embrasser le dos de la main avec charme. Les deux gardes du corps restaient alertes, mais l’Aristo a fait un signe de la main : « Tout va bien. » J’ai vu Juliette se faire inviter par sa cible à s’asseoir tout près de lui, j’ai senti la victoire dans le cœur de Juliette, sa satisfaction de ne pas être rabroué une nouvelle fois, croiser sa jambe en direction de sa cible, se placer les cheveux en dévoilant ses épaules, puis me défier du regard, sourire aux lèvres, tandis que les yeux de l’Aristo plongeaient dans son décolleté échancré.
J’ai considéré que c’était un signal fort, j’ai terminé mon verre ...