1. Chapitre I – La fille du train


    Datte: 12/11/2023, Catégories: fh, train, délire, Humour fantastiqu, fantastiq, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    ... broyait. J’étais secoué de sanglots secs. Jamais je n’avais ressenti une telle plénitude en même temps qu’un tel désarroi… Je n’en pouvais plus… des larmes qu’elle ne pouvait heureusement pas voir me montaient aux yeux.
    
    Était-ce Elle, ensorceleuse, qui provoquait ce cataclysme ? Qu’avait-elle dit ? Qu’avait-elle fait ?
    
    Elle venait de rouvrir le monde. Tous les bruits que je connaissais du voyage en train me revenaient, familiers. J’entendais. Il flottait un arôme de café qu’accompagnait sa complémentaire odeur épicée d’une cigarette de tabac blond… J’entendis sa jolie voix, claire :
    
    — Vieni…Adesso, fare l’amore.(Viens… Maintenant, on va faire l’amour.)
    
    Tendant ses mains elle me chercha, trouva mon bras et, s’en saisissant, m’entraîna vers le premier compartiment, le sien, qui se trouvait être vide.
    
    Nous y entrâmes. Je remarquai un sac de voyage et un imperméable beige dans le filet au-dessus de ce qui avait dû être sa place. Elle chercha mon visage, le prit entre ses mains et se jeta sur ma bouche dans un baiser inassouvi qui me foudroya. Son souffle précipité disait sa faim, son appel à l’amour, déjà elle gémissait, anticipant le plaisir, accaparée par un désir qui l’égarait.
    
    Je la pris dans mes bras, et l’enserrai dans un baiser passionné dont je ne parvenais pas à me rassasier, m’enivrant de son souffle, goûtant l’exquis parfum de sa bouche offerte, la tendresse de ses lèvres chaudes et humides, promesse d’autres douceurs plus profondes et plus suaves ...
    ... encore.
    
    Je plongeai dans la profonde énigme de ses yeux.
    
    Saisissant le bas de son court T-shirt je le levai, l’obligeant à lever les bras dans ce joli geste de consentement, prélude à l’abandon, dévoilant ses adorables petits seins, dont les mamelons rosés durs et dressés disaient l’intensité du désir. Je me penchai sur ces merveilles, en révérence, et les baisai avec la plus grande douceur et la plus profonde dévotion. Ma divine maîtresse avait saisi ma tête entre ses bras graciles, et me serrant contre son doux giron, m’embrassait avec tendresse.
    
    Alors qu’elle s’affairait autour des boutons de ma chemise, je dégrafai son jeans et le fis glisser, me baissant, le long de ses jambes lisses et fuselées. Je me retrouvai, accroupi, face au plus doux des paysages qui se pût imaginer. Cerné de la courbe suave de ses hanches, orné d’un ombilic au dessin pur, son tendre ventre nacré, délicieusement bombé, fuyait dans une courbe bouleversante jusqu’au doux renflement de son mont de Vénus que dissimulait à peine le minuscule triangle de dentelle noire, et qu’enserrait la douceur émouvante de ses cuisses fuselées.
    
    À travers la dentelle du minuscule cache-sexe, je pressai ma bouche sur la jolie motte et la baisai avec piété, m’imprégnant de son parfum envoûtant, étreignant la douceur ferme de ses somptueuses fesses, y enfonçant mes ongles. Je la sentis se tendre, écartant les jambes, vers mon fervent baiser, aspirant l’air entre ses dents serrées. Elle appuyait de ses deux ...