Aveuglement consensuel - Histoires de Sexe

Aveuglement consensuel

... j’avais osé au bon moment, je ne serais pas devant vous, je serais sans doute heureux avec Clémentine.
— Ce… c’est triste pour vous.

La voix de Gérard devient plus ferme :

— Le passé est passé, j’ai dû tourner la page. Maintenant, je vis l’instant présent. Et l’instant présent, c’est vous, Bénédicte. Honnêtement, je pense qu’entre vous et moi, le feeling passe bien, je me trompe ?
— Euh… non… vous ne vous trompez pas.
— Je vais résumer la situation : votre mari est d’accord pour franchir le pas. Moi, vous me plaisez et j’ai envie de vous. Quant à vous, Bénédicte, je pense qu’au fond de vous, ça vous plairait aussi, mais vous craignez qu’en franchissant cette étape, ça remette en cause votre couple. Je me trompe ?

Bénédicte soupire :

— C’est tout à fait ça…

C’est à mon tour d’intervenir :

— Je te rappelle que c’est moi qui t’ai poussée sur cette voie. Pourquoi je te reprocherais de faire l’amour à un autre homme ?
— Tu peux être vraiment sincère maintenant, puis la jalousie peut te rattraper.

D’une voix grave et impérative, Gérard prend la direction des opérations :

— Bénédicte, j’ai trop envie de vous, je veux vous entendre à nouveau jouir comme tout à l’heure, mais en étant en vous, complètement en vous, en vous possédant, en vous faisant l’amour comme se doit de le faire un homme qui désire une femme !
— Oooh…
— Je vais venir en vous, Bénédicte, je vais vous donner plein de plaisir, je vais jaillir en vous, je vais vous remplir de mon ...

... sperme, parce que je vous veux totalement à moi et que vous vous abandonnerez à moi !
— Oooh…

Gérard s’agenouille sur le rebord du lit, ma femme garde grandes ouvertes ses jambes gainées de soie. Elle n’a pas dit oui avec la bouche, mais autrement.

Ma femme va être bientôt souillée par le sperme d’un autre homme. Gérard est clean, il m’a montré hier soir ses tests par mail. Comme Béné porte un stérilet, je sais qu’il n’y aura pas de soucis, d’autant qu’elle va avoir ses règles dans quelques jours. Savoir que Béné va être pénétrée, puis remplie, me procure un sentiment étrange et diffus, mais jouissif.

Dieu que l’âme humaine est étrange !

Un qui ne se pose pas de question, c’est Gérard ! Il est tout fébrile à l’idée de s’envoyer en l’air avec ma femme. Je lui ai conseillé en catimini de conserver sa chemise car ma femme possède des ongles qu’elle n’hésite pas à utiliser dans les moments cruciaux. Il me remercie.

Assez stressée, sentant que je suis près d’elle, ma femme demande :

— Je parie que Gérard a une belle vue, n’est-ce pas ? Euh… il se paluche ?
— Oui, tu lui fais de l’effet… tu l’as bien entendu te le dire juste avant…

Elle se contente de sourire. Précisément, Gérard vient de se décalotter, lubrifiant une verge bien raide, car son rôle va plus nettement important que la plupart des scénarios ne le prévoyaient initialement. J’avais bien songé que ma femme se serait laissé toucher, qu’elle aurait sucé, mais j’avais des doutes sur la consommation ...