Aveuglement consensuel - Histoires de Sexe

Aveuglement consensuel

... dégouline lentement.

Par diverses grimaces, Gérard me fait comprendre qu’il a de plus en plus de difficultés à se retenir. Ça m’arrangerait qu’il jute dans cette bouche vorace, mais ça risque de compromettre la suite. Ma main repousse la tête de ma femme :

— C’est bon ! T’as bien fait voir ma bonne fortune et ton art de la sucette, ma chérie.
— D’accord…

Je fais comprendre à mon remplaçant qu’il doit se lever. Désirant poursuivre l’expérience, j’ordonne :

— Maintenant, Béné, reste allongée sur le dos, cuisses largement ouvertes !
— Euh… Tu… tu veux qu’on fasse l’amour ?
— D’abord, dans un premier temps, nous voulons admirer ta belle fente et ce qui l’entoure.
— Ah OK…
— Et dans un deuxième temps, tu auras droit à nos hommages. Rappelle-toi, c’est prévu au programme.
— Euh… mais qui ?

Je ne réponds pas à sa question. Elle écarte néanmoins les jambes. Je m’assieds sur le bord du lit, commençant à caresser les jambes gainées de soie de ma femme, tandis que Gérard, parfaitement dans l’axe, zieute à tout va le sexe de ma femme. Puis il s’assied de l’autre côté, caressant à son tour les gambettes allongées.

Tandis que je caresse à présent les blanches cuisses de ma femme, je m’adresse à ma femme :

— Chérie, nous voici à la croisée des chemins. À toi de décider de la suite.
— C’est-à-dire ?
— Décide qui de nous deux va te baiser maintenant.

Stupéfaite, Béné lance un cri du cœur :

— Moi !?
— Oui, toi, ma chérie.
— Je… je préférerais ne pas avoir ...

... à choisir… Tu veux quoi, toi ?
— À ton avis ?

Elle respire fortement, puis elle lâche :

— Écoute, je ne sais pas quoi penser, tu sais. Faire l’amour avec toi sous les yeux d’un inconnu, c’est quand même quelque chose ! Faire l’amour avec un inconnu sous tes yeux, c’est plus… c’est encore plus énorme !
— Je sais. Mais toi, au fond de toi, tu veux quoi ?
— Je te l’ai dit, je ne sais pas !

Elle marque une petite pause, puis reprend :

— Je suis mariée avec toi, pour le meilleur et pour le pire, ce n’est pas rien. Mais si j’étais célibataire, je me laisserais peut-être tenter.
— En clair, tu préfères que ce soit moi qui choisisse pour ne pas avoir de remords ensuite, puisque tu m’auras obéi, c’est ça ?
— Ben… y a de ça, oui.

Soudain, Gérard prend la parole :

— Je peux m’exprimer ?
— Oui… vas-y.

La voix plutôt grave de Gérard raisonne :

— Bénédicte, je vais être franc avec vous : j’ai vraiment envie de vous. Je pense que si je vous avais vue dans la rue, je vous aurais abordée.
— Ah bon ? Vous dites ça pour me faire plaisir…
— Pas du tout ! Femme mariée ou pas mariée, je tente ma chance, c’est aussi simple que ça. J’ai trop eu de regrets d’avoir laissé filer une certaine opportunité.
— Vous parlez d’une femme en particulier, c’est ça ?

À cette question, Gérard soupire :

— Si j’avais été moins… hem… con, je me serais jeté à l’eau. Ensuite, devant cet échec magistral, j’ai fait d’autres conneries. On apprend souvent à ses dépens. Je pense que si ...