Rêverie ou réalité - Histoires de Sexe

Rêverie ou réalité

... qu’il aille voir ailleurs ?
— Si… mais je crois que j’ai été sa première femme et qu’il m’est fidèle.
— Ouah ! Je crains que tu te trompes. C’est un mec, même s’il n’a pas une grosse libido, il a besoin de baiser de temps en temps. Si tu le repousses systématiquement, il risque fort d’aller voir ailleurs. Si ce n’est pas déjà fait.
— Tu penses qu’il me trompe.
— Je l’ignore, mais s’il assume désormais son corps au point de l’exposer aux autres, c’est qu’il cherche à séduire, et si une opportunité se présente, il pourrait être tenté de la saisir.
— Que veux-tu que je fasse ?
— Ben… Fais-lui une petite branlette de temps en temps, une pipe avant de dormir, fais-toi câline. J’ai remarqué que c’est souvent lui qui vient vers toi, je n’ai pas souvenir de t’avoir vu faire preuve de tendresse à son égard en ma présence, je sais que c’est dur à entendre, mais tu dois essayer de faire des efforts.
— J’ai jamais été très douée…
— Je ne l’étais pas, je le suis devenue… l’amour, ça s’apprend à tout âge. Au fait, tu te masturbes, au moins ?
— Euh… De temps en temps.
— C’est-à-dire, une fois par jour ? Une fois par semaine ? Une fois par mois… ?
— Une fois par jour ? Tu es folle ! Je ne compte pas… une à deux fois par mois.
— Tu fais comment ? Avec tes doigts, un sex-toy… ?
— Tu es bien indiscrète.

Christine regarda son amie, incrédule, celle-ci était rouge de honte.

— N’aie pas honte, rappelle-toi nos vingt ans… Cette colonie de vacances en Normandie, c’est toi qui ...

... m’avais incité à me masturber sous les draps, nous étions excitées d’avoir senti les queues dures des deux jumeaux avec qui nous avions fait un slow. Dis-moi comment tu fais, aujourd’hui, pour te donner du plaisir ? Moi, j’ai plusieurs sex-toys. Mon modèle préféré est un gode en latex très réaliste que je ventouse au mur… En levrette, je m’empale dessus.

Clarice regarda, éberluée, Christine qui lui racontait sa vie intime, sans honte, en lui remémorant l’un de leurs souvenirs de jeunesse. Elle hésita et répondit, bredouillant :

— Je me sers du pommeau de la douche et… de l’intensité variable du jet d’eau.

Elle n’en revenait pas, elle n’utilisait toujours pas ses doigts pour se toucher. Avait-elle au moins regardé sa vulve avec un miroir une fois dans sa vie ?

— Et Frédéric, sais-tu s’il se branle ?
— Oui, il se branle. Je l’ai surpris quelques fois.
— Tu n’as pas profité de l’opportunité pour faire un câlin avec lui ?
— Non, je l’ai laissé seul.
— Ben pourquoi ? C’est super excitant de voir un mec s’astiquer le poireau…
— Ce n’est pas bien. C’est un moment intime.
— Oh là, c’est du n’importe quoi ! C’est une super occasion de se faire du bien à deux, au contraire. Il faut que tu te décoinces, Clarice !
— Je n’y arrive pas.
— Attention… il range ses haltères ! Je crois qu’il a fini sa séance, on poursuivra plus tard cette discussion. D’accord ?
— D’accord, mais tu me promets de ne rien dire à personne.
— Promis-juré, si j’mens, j’vais en enfer !

Frédéric ...