1. Rêverie ou réalité


    Datte: 03/11/2023, Catégories: fh, extracon, copains, vacances, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: François Angler, Source: Revebebe

    ... avait effectivement terminé sa séance, il rangeait ses affaires et n’avait pas remarqué les deux femmes sur la terrasse. Il retira ses écouteurs sans fil de ses oreilles et coupa la musique tabata sur son smartphone. Il était dégoulinant de transpiration, l’activité physique n’était pas la seule en cause… Il faisait déjà très chaud, presque vingt-six degrés à l’ombre, alors qu’il n’était que dix heures du matin.
    
    — Frédéric, tu nous rejoins, on va prendre notre petit-déj, dit Clarice qui l’interpella depuis la terrasse.
    — J’arrive… Le temps de ranger mon matériel dans le garage !
    
    Les trois amis se retrouvèrent au frais dans le séjour. Frédéric se chargea de faire chauffer une casserole d’eau chaude, de couper des tranches de pain, tandis que Christine sortit du buffet les bols et couverts, et que sa femme disposa quant à elle, sur la table, un pot de confiture et une plaquette de beurre. Ils commencèrent à manger, Frédéric proposa alors aux deux femmes d’aller au lac de Saint-Point pour une baignade rafraîchissante dans l’après-midi.
    
    — Oh non ! Je n’ai pas envie de bouger… Et puis, j’ai mal au cou !
    
    Frédéric ne fut pas surpris par la réaction de sa femme, à chacune de ses propositions de bouger ou de faire quelque chose, elle trouvait toujours une excuse. Il regarda son amie Christine pour obtenir du secours.
    
    — Tu sais, je ne suis pas très à l’aise dans l’eau. Je ne sais pas bien nager, mais j’aimerais plutôt parfaire mon bronzage et faire une petite randonnée ...
    ... en fin de journée.
    — Je peux installer les transats derrière les lauriers. La zone est bien exposée et à l’abri des regards indiscrets. Qu’est-ce que tu en penses, chérie ?
    — Oui, c’est vrai, c’est un endroit discret et bien ensoleillé l’après-midi.
    
    Le petit-déjeuner fini, les deux femmes se retirèrent dans la chambre de Christine pour continuer leur discussion. Pendant ce temps, Frédéric se rendit au garage pour sortir les deux transats et les transporter jusqu’au fond du jardin. Il remarqua alors qu’un vieux poirier s’était écroulé sur la clôture du champ qui bordait la propriété. Il allait devoir agir au plus vite pour couper cet arbre et évacuer le bois, il ne pouvait pas utiliser sa tronçonneuse, ce jour-là, car c’était le quatorze juillet. Les jours fériés, il était interdit de faire du bruit par arrêté municipal. Toutefois, il pouvait commencer à dégarnir la cime avec une scie d’élagage et un coupe-branches.
    
    Il œuvra ainsi jusqu’à midi, chargeant sa brouette avec le bois coupé, et l’emporta chez ses voisins, un couple de retraités. Alors qu’il rangeait méticuleusement le bois sur le tas existant, il fut interpellé par son voisin qui lui prêta main forte.
    
    — C’est gentil de nous apporter du bois. Tu es sûr de ne pas en avoir besoin ?
    — Nous avons investi dans un poêle à granulés, c’est plus pratique que de charger une bûche toutes les trois heures.
    — Tu en es content ?
    — C’est top, tu devrais investir. Oh ! Il est midi, il faut que je parte. À plus !
    — Bon ...
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