Rêverie ou réalité - Histoires de Sexe

Rêverie ou réalité

... arrêt-maladie au moins une semaine par mois. Je ne veux pas perdre mon travail, la pilule est l’unique solution, mais la contrepartie, c’est la perte totale de mon désir sexuel.
— Et lui, comment le vit-il ?
— Lui est demandeur, régulièrement.
— Vous faites un peu l’amour, tout de même… ou pas du tout ?
— Pas du tout ! Enfin, pas tout à fait… On l’a fait hier soir, et c’était la première fois depuis des mois.

Christine regarda son amie décontenancée par ce qu’elle venait d’entendre. Les deux amies étaient assises côte à côte, sur la terrasse. Christine réalisa que le jeu coquin de la veille au soir avait permis à ce couple d’amis d’avoir une relation intime.

— Et c’était bien ? Il ne t’a pas forcée, au moins.
— Non, il a été très doux. Il l’est toujours. Il s’est montré plus entreprenant qu’à l’accoutumée… Je ne sais pas ce qui lui a pris pour avoir à ce point envie, je n’ai rien fait pour ça.
— Tu as aimé ?
— Oui. J’ai même joui sans qu’il soit nécessaire qu’il me… enfin, tu vois ce que je veux dire.
— … qu’il te fourre l’abricot avec sa queue !
— Ooooh ! Quelle vulgarité ! Oui, si tu veux… j’ai été K.O. pendant plusieurs secondes, une minute peut-être, je ne saurais le dire exactement.
— Fantastique ! Et lui ?
— Lui… je ne sais pas. Quand je suis revenue sur terre, il était allongé à côté de moi et son sexe était tout mou.
— Et tu ne lui as pas demandé s’il avait pris son pied, c’est ça ?
— Oui. Je n’ai pas osé. Je me suis endormie dans ses bras. C’était ...

... bien. Il y avait longtemps que ça ne nous était pas arrivé.

Christine se dit qu’avec ses jeux d’exhibition, elle avait rendu fou Fred et qu’il n’avait pas eu d’autre choix que de se soulager dans les bras de sa femme. C’était mieux ainsi, mais quelle frustration cela dut être s’il n’avait pas pu se vider les couilles ! Si cela faisait des mois que ses amis n’avaient pas fait de câlins, elle comprenait mieux pourquoi elle l’avait surpris à se masturber lors de sa dernière visite en ces murs. C’est peut-être ce manque de sexe qui l’avait rendu si impétueux, la veille au soir, au point de se montrer nu et en érection devant elle.

— Est-ce que vous faites des coquineries ?
— Des coquineries ? Que veux-tu dire par là ?
— Tu ne le suces pas de temps en temps sur le canapé ? Une petite branlette dans la voiture ou en promenade… ? Des trucs de ce genre, quoi !
— Nooon… rien de tout ça !
— Sérieusement ! Et il ne se plaint pas ?
— Il y a un mois, je crois que c’était le week-end où tu es venu avec Gaston, il m’a reproché ouvertement mon manque d’envie. Il fait régulièrement des allusions, des propositions… mais je les esquive.

Elle fixa son amie, incrédule, Frédéric devait avoir les couilles pleines à ras bord. Elle avait été inconsciente de jouer avec lui comme avec des allumettes à côté d’un baril de poudre… Heureusement que cet homme était très respectueux ou trop timide, dans sa situation, il aurait pu lui sauter dessus et la prendre de force.

— Tu n’as pas peur ...