Faiblesse éthylique
Datte: 28/10/2023,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: J A, Source: Hds
... plongés dans nos réflexions quand on sonna à la porte. C’était Martine qui souhaitait rentrer pour faire manger le petit. Les salutations furent chaleureuses et Martine failli encore se jeter à mon cou. Après leur départ je me sentais bien, en paix avec moi-même après avoir réglé les comptes avec mon passé.
Les jours passèrent, mon état s’améliora peu à peu, j’avais besoin de temps pour cicatriser mon dos et mon cœur. Les visites de Dom, Martine et Domi me faisaient très plaisir, ils m’organisaient de courtes promenades pour que je prenne l’air. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi bien.
L’infirmière ne passait plus depuis une semaine quand on sonna à ma porte un matin. J’étais étonnée car Martine m’avait dit qu’elle allait à la piscine avec Domi et Dom devait certainement travailler. J’ouvris et mon plus grand cauchemar se matérialisa. Serge !
- Salut Corinne
- … ?
- Je suis venu te voir car j’ai entendu parler de ton accident. Je voulais prendre de tes nouvelles et t’aider dans la mesure de mes moyens.
J’étais si interloquée que je n’eus pas le réflexe de l’empêcher de rentrer, ce sale con avait pris mon manque de réaction pour une invitation. Je bondis, toujours un peu lente, pour passer devant lui et l’empêcher d’aller au-delà du salon.
- Tu sais, j’ai beaucoup pensé à toi ces dernières années, mais je ne connaissais pas ton adresse, tu m’avais bloqué et ma cousine, à la suite de son accident, avait beaucoup d’autres soucis ...
... alors de je ne l’avais pas ennuyée.
- C’était pour une bonne raison, je ne voulais pas de contact entre nous.
- Je sais Sonia m’avait expliqué que ton mari était un jaloux maladif et violent qui te gardait sous sa coupe et qui te terrorisait.
- … ?
- À la fête, elle m’avait demandé de te faire boire pour te désinhiber et te faire connaître le bonheur avec un autre homme, pour te permettre de te libérer de lui.
- … Quoi ?
- Je sais cela n’a pas l’air romantique, mais c’est en essayant de t’aider, comme demandé par ma cousine, que j’ai commencé à éprouver des sentiments pour toi. Je me suis rendu compte que toi aussi tu en éprouvais pour moi, d’ailleurs.
- Hein ? Mais pas du tout.
- Tu avais tellement envie d’être avec moi, mais ton mari te terrifiait et tu n’arrivais pas à échapper à son emprise, je l’ai bien vu.
- Écoute connard, je n’ai jamais rien éprouvé pour toi, j’avais simplement trop bu, tout s’est mélangé dans ma tête et toi, salaud, tu en as profité.
- Au fond de toi, tu sais bien que c’est faux, mais maintenant nous sommes libres de nous aimer, Sonia m’a dit que ton mari t’avait quittée.
- Mais vous êtes complètement tarés ta cousine et toi. À cause de vos manigances, l’amour de ma vie m’a quitté persuadé que j’avais un amant. Je vous hais tous les deux.
Serge s’approcha de moi et me prit par les bras, une joie enfantine peinte sur son visage. J’essayai de se dégager sans succès, il était trop fort et mon dos à peine cicatrisé ...