Chroniques d’un temps jadis : Royaume et Grand-Duché
Datte: 27/10/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
caresses,
Oral
pénétratio,
fsodo,
historique,
historiqu,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... Celle que vous avez connue a disparu pour vous, mais elle existe toujours pour mon époux. Il a su me comprendre, il m’a acceptée telle que je suis. Très vite, j’ai compris où était mon « intérêt ». Et depuis, je ne le regrette pas.
Bohémond ne répond rien. Anne-Henriette s’incline légèrement :
— Je crois que nous n’avons plus rien à nous dire, Bominou. Je vais donc rejoindre l’homme de ma vie. J’ai sincèrement cru que c’était vous, je me suis trompée. Tout comme vous, qui vous leurrez avec votre chère Gabrielle.
Impériale, elle quitte posément la pièce, sans attendre une parole ou un geste.
Les voies du Ciel sont souvent impénétrables et fort capricieuses. La grande menace qui faisait trembler petits et grands s’est soudainement effacée quand le nouveau conquérant (version Attila ou Tamerlan, au choix) est décédé inopinément lors d’une beuverie trop appuyée. Certains milieux bien informés parlent plutôt d’une orgie durant laquelle il aurait trop donné de sa personne. Quelques-uns parlent aussi de poison. Peu importe, le résultat reste le même, pour la plus grande joie des ex-futurs pays visités qui acclament la Divine Providence dans diversTe Deum fort pompeux et emphatiques.
La liesse populaire dura une semaine, et un peu plus longtemps dans les classes aisées. Il fallait au moins ça pour fêter le grand événement.
Comme très souvent, une fois l’orage passé, tout le petit monde politique a repris ses petites habitudes et complote joyeusement. Furieuse ...
... d’avoir été si facilement éclipsée par son ex-rivale lors de la grande réunion, Gabrielle, aidée par une grosse partie du Conseil, pousse à laver tous les affronts, les anciens comme les nouveaux, envers une si petite contrée qu’il faut assurément rayer de la carte.
— Votre Majesté, il est grand temps de remettre les pendules à l’heure. Nous sommes le plus puissant royaume et nous nous laisserions dicter notre conduite impunément par un simple duché ?
— Oui, Votre Majesté, il faut que cela cesse. Nous devenons la risée de tous.
— Sire, les armées sont fin prêtes, elles piaffent d’impatience !
— De plus, Sire, le Nord s’agite à nouveau, inquiétant le Grand-Duc, qui devra intervenir, ce qui pour offre une très belle opportunité ! Si nous attaquons, il devra gérer deux fronts.
Intérieurement exaspéré, le Roi rétorque :
— Messieurs, je vous rappelle que Eudes de Coursansax a toujours vaincu tous ceux qui se risquaient chez lui.
— Justement, tous ensemble, vainquons-le, et imaginez tout le prestige qui en jaillira sur Votre Royale Personne !
Entre-temps, Eudes a proposé à Bohémond un autre pacte intéressant. Celui-ci est donc pris entre deux feux. On le pousse par-derrière à attaquer, mais le pacte est alléchant. Son ministre de la Guerre lui a assuré qu’il ne manquait pas un seul bouton aux armées qui ne rêvent que de fondre sur la petite contrée pour venger leurs aînés. Quant aux traquenards, tous les grands esprits militaires jurent que plus personne ne retombera ...