Chroniques d’un temps jadis : Royaume et Grand-Duché
Datte: 27/10/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
caresses,
Oral
pénétratio,
fsodo,
historique,
historiqu,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... toujours pas l’affront d’une armée royale platement vaincue deux fois par un petit Grand-Duché. Mais depuis sa première démonstration, Eudes de Coursansax prouva plus d’une fois qu’il n’est pas bon de se frotter à lui en écrasant d’autres armées adverses, grâce à un très bon sens de la stratégie, combinée à une tactique irréprochable, et surtout grâce aux traquenards très meurtriers en tout genre qu’il savait mettre en place avec la patience d’un horloger.
— Monseigneur, vous êtes obligé d’occire ainsi tous vos ennemis, du premier au dernier ?
— Je sais que ce n’est pas fort chrétien, mais un ennemi mort est un ennemi qui ne revient plus vous faire la guerre.
Depuis, les pays voisins et limitrophes préfèrent vivre en bonne entente avec le Grand-Duché, plutôt que de devenir la risée du continent et de risquer des révolutions de palais, comme ce fut le cas par deux fois dans des contrées voisines. Car souvent, quand le souverain montre un signe de faiblesse, c’est signe qu’il faut le remplacer.
Certaines personnes appellent ça la monarchie tempérée par l’assassinat…
Plaçons-nous à présent à l’époque de notre histoire, c’est-à-dire un peu plus de deux ans après le décès de l’épouse du Grand-Duc, la grande sœur de Bohémond XIX.
Même si Bohémond XIX est un jeune roi fougueux, sauf avec la Reine, qui rêve d’être un grand conquérant, ses généraux l’y aidant à nouveau dans le Nord, il sait qu’il convient pour l’instant de ménager son ex-beau-frère veuf. C’est ainsi ...
... qu’en ce mois de mai, il est reçu fastueusement par Eudes dans une demeure proche de la frontière.
Quand on est jeune, plutôt beau, en bonne santé et très bien placé dans la hiérarchie, il est facile d’avoir du succès auprès des Dames, c’est une évidence. Depuis quelques mois, Mademoiselle Anne-Henriette de Paliguette est la favorite officielle du jeune roi, et contrairement à ses consœurs, elle semble vraiment éprise.
— Ah, Bominou, que je suis heureuse avec vous !
— J’en suis fort aise, Anne-Henriette. Mais je préfère que vous m’appeliez plutôt Bohémond, les surnoms que vous me donnez sont trop puérils…
Malgré le fait que le ciel soit apparemment sans nuage, malheureusement pour sa favorite, le jeune souverain s’est déjà lassé, et louche énormément sur Madame Gabrielle de Montgagnant, une femme un peu plus âgée, mais très experte en la matière et n’ayant pas froid aux yeux, ni au décolleté qu’elle a ravageur. Mais comme la sûrement future favorite en titre est une femme mariée, Mademoiselle de Paliguette sert à présent de paravent, et malgré sa naïveté, elle a fini par en prendre conscience.
Comme il convient d’avoir les coudées franches, le Roi s’entretient avec le mari de la Dame convoitée, un brave homme assez au fait des choses militaires :
— Monsieur de Montgagnant, je vous confie la mission d’aller inspecter toutes nos places fortes de notre royaume, et d’y mettre bon ordre.
— À votre service, votre Majesté.
Personne n’est dupe, y compris le mari qui ...