Chroniques d’un temps jadis : Royaume et Grand-Duché
Datte: 27/10/2023,
Catégories:
fh,
hplusag,
amour,
caresses,
Oral
pénétratio,
fsodo,
historique,
historiqu,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... une machination, une revanche quelconque.
— Vous en êtes certain ?
— Rien n’est jamais certain. À l’époque, vous vouliez vous débarrasser de Mademoiselle de Paliguette afin d’avoir les coudées franches avec Madame de Montgagnant, il y a eu alors un arrangement qui a satisfait les quatre parties.
Clignant des yeux, le roi demande :
— Les quatre parties ?
— Pour vous, le changement aisé de maîtresse. Pour votre nouvelle maîtresse, se débarrasser d’une rivale. Pour votre ex-maîtresse, se recaser sans aller au couvent. Et enfin pour le Grand-Duc, une nouvelle femme, et non des moindres.
— À vos propos, je crois entendre mon regretté Bertelier ! Ah Grand Dieu, pourquoi est-il parti si tôt ? En clair, c’est moi le plus lésé…
L’envoyé spécial demande d’une voix doucereuse :
— En quoi êtes-vous le plus lésé, Sire ? Madame de Montgagnant est splendide et tient parfaitement son rôle.
— Sans doute, mais comme tout le monde le sait, elle a un caractère très ombrageux et la langue acérée. Elle n’est pas non plus très facile à gérer…
— Il est inutile de le nier.
Le souverain laisse échapper un long soupir :
— Je dois reconnaître qu’Anne-Henriette était plus… facile à vivre… Et elle était vraiment folle de moi… Je sais fort bien que si je n’étais point roi, mon actuelle maîtresse ne serait point mienne. Elle a des ambitions de reine. Parfois, je crains même pour la vie de mon épouse, c’est dire…
— Si c’est ainsi, il convient d’agir promptement.
Bohémond a ...
... un petit geste de futilité :
— Ce ne sont qu’idées fugaces qui me traversent l’esprit. Rien de concret.
— Parfois il convient de suivre son intuition, votre Majesté.
— Et votre intuition à vous, elle vous recommande quoi ?
— De mettre en place une réunion de toutes les contrées concernées pour contrer qui vous savez…
— Même Nathaniel le Cruel ?
— On n’est jamais de trop contre qui vous savez…
Trois semaines plus tard, une grande réunion se met en place au palais royal.
Quand le couple ducal fait son apparition dans la vaste salle du trône, un grand murmure s’élève parmi les courtisans. Il est indéniable que la nouvelle Grande-Duchesse resplendit au bras de son époux. Sidéré, Bohémond n’en croit pas ses yeux, Madame de Montgagnant, sa maîtresse toujours attitrée, se pince furieusement les lèvres face à cette concurrente issue du passé. Quant à la Reine, elle affiche un sourire de satisfaction vengeresse.
Durant les minutes et les heures qui suivent, tout le monde a l’impression que l’univers gravite autour d’Anne-Henriette, reléguant l’actuelle maîtresse royale dans l’obscurité. Froissée, ulcérée, celle-ci décide de déserter les lieux, peu importe ce que lui ordonne son royal amant.
Un peu plus tard, Bohémond arrive à s’isoler un peu avec son ancienne amoureuse :
— Vous… vous avez singulièrement changé, Anne-Henriette…
— D’après l’expression de votre visage, il semble que oui.
— C’est étonnant !
— Eudes s’est fort bien occupé de moi.
— Je vois ...