Truckers 4
Datte: 22/10/2023,
Catégories:
f,
fhh,
inconnu,
campagne,
humilié(e),
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
coprolalie,
totalsexe,
Auteur: Landeline-Rose Redinger, Source: Revebebe
... fait-il qu’est-ce que tu fais dans ce camion.
— Oh ! Marc je t’en prie, lancé-je d’un ton outragé, je téléphonais, tout au moins, je demandais de l’aide, car soudainement mon portable ne captait plus, alors je t’en prie ne m’accable pas !
Marc met le contact. Je vois le petit rondouillard, je devine d’ici ses insanités, mais le bruit des moteurs à l’entour couvre tout cela.
Nous quittons la station. Marc s’excuse de son empressement, mais il en va de sa vie professionnelle.
— Non, mon amour, je comprends, je comprends.
A-t-il oublié le monde autour ou Marc est-il vraiment couard ? Consent-il à ce que je lui sois infidèle, libre et libertine à souhait ?
J’ai le sexe mouillé, je sens la bouillie baveuse couler hors de moi. La nuit cachera les auréoles. J’ai entré un doigt dans mon sexe et je jouis dans un absolu silence.
Quand au retour, Marc me déposera sur le parking pour retrouver ma voiture, je déplierai le petit papier griffonné.
À la maison, j’ai glissé dans ma boîte intime la missive émouvante du petit gros pourpre.
Sous le jet de la douche, déjà je regrette l’odeur âpre qui se dégageait de mon corps.
La soirée suisse avait été à la hauteur de l’ennui que j’entrevoyais.
Mais je m’échappais parfois vers d’autres lieux, humant les émanations vaporeuses de mon pourpre chevalier romantique.
Marc était heureux, je souriais, j’inclinais sans retenue vers mon rôle d’épouse parfaite. Tout était dans la perfection mécanique d’une montre ...
... suisse.
Si je dois bien reconnaître que mon corps accuse la lassitude de mes déambulations outrancières, mon esprit lui reste aiguisé comme un scalpel.
Nous étions descendus, Marc-An et moi, retrouver quelques amis pour un week-end prolongé dans une région boisée que j’affectionne particulièrement. Boisée et giboyeuse.
Je suis pourtant une pure aficionada urbaine. Vous le savez. J’ai fait de Paris la cartographie de mes batifolages.
J’avais descendu le chemin pierreux avec l’agilité d’une jeune biche. Une brume toute matinale s’étiolait tel un tissu de lin blanc et j’embrassais du regard le village en fond de vallée.
J’avais observé un écureuil avec l’ébahissement d’une citadine, puis reprenant la petite route qui menait à la boulangerie, j’avais entendu au loin le bruit sourd et lourd d’un moteur qui semblait projeter son effort à gravir le bitume sinueux jusqu’au versant opposé.
Taquinée par l’odeur chaude des croissants au fond de mon panier d’osier, je pris le chemin du retour en suivant la berge qui borde l’à-pic. Le lourd camion de grumes ralentit à mon passage. Le chauffeur bien sûr était perdu et si je pouvais aider, ça me sauverait, fit-il.
Sauvé, il repartit vers les Cabanes avec son chargement de troncs impressionnant.
Certains hommes doivent avoir en eux la prescience de capter les désirs féminins les plus enfouis. Celui-ci en était.
Le convoi disparut avec lenteur sur le ruban anthracite, tandis que je voyais l’homme, regard rivé à son ...