1. Chapitre III - La cascina.


    Datte: 21/10/2023, Catégories: fhh, uniforme, grossexe, campagne, autostop, train, facial, Oral délire, Humour aventure, fantastiqu, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    ... étaient sur leur jeu, prenaient l’affaire très au sérieux, mais jetaient de temps à autre des coups d’œil égrillards en direction de ma belle. Et elle… leur souriait !
    
    J’étais sûr qu’ils la jouaient aux cartes.
    
    Je n’avais pas de temps à perdre. Je décidai de jouer de mon seul avantage : la surprise.
    
    J’avais repéré dans l’entrée un sac de golf, je me saisis d’un fer numéro trois, me dirigeai vers la pièce, que je traversai rapidement et, avant qu’ils aient eu le temps de réaliser ce qu’il se passait, je les étendais pour le compte.
    
    Ma belle, surprise par le remue-ménage, se leva d’un bond, alarmée. Il valait mieux pour l’instant ne pas parler. Fouillant les poches des deux gros lards, je trouvai ce que je cherchais dans la poche de veste du second : un trousseau de clefs sur lequel figurait le sigle Audi.
    
    Je m’emparai du poignet de ma Belle.
    
    — Suis-moi !
    
    Je l’entraînai dans mon élan comme un pantin… Elle n’avait pas encore eu le temps de complètement intégrer ce qui venait de se passer.
    
    Au moment où nous traversions l’entrée, une vieille domestique en tenue surgit de la cuisine, braquant un automatique sur ma chérie. Je lui votai une généreuse ration de numéro trois… elle sombra dans le coaltar sans demander son reste.
    
    À distance, je fis jouer l’ouverture des portes, ouvris côté passager, y propulsai d’une bourrade ma belle protégée et fis au sprint le tour de la voiture. Contact ! Et dans un rugissement de pneus, nous franchissions l’imposant ...
    ... portail de la cour fermée.
    
    — Mais, enfin, tu vas m’expliquer ce qui se passe ?
    — Il ne se passe rien ! Tu ne me vois pas, nous roulons vers Milan dans une voiture que j’ai volée à des maffieux qui te retenaient prisonnière, après les avoir mis sur le carreau. Mais, c’est tout à fait normal ! Tu vois, j’apprends à gérer les situations au mieux, à l’instant « T ». Je déconne ma chérie ! Je suis si heureux de t’avoir retrouvée !
    — Oh ! Moi aussi, Mick !
    — Mick ? Alors, je suis, moi, Mick, et non l’homme invisible…
    — Tu m’as fait l’amour si différemment… Une femme ne se trompe pas là-dessus… et tu ne sens pas ce fichu caramel !
    — Il faudra que tu m’expliques… Tu n’apparais à aucun moment dans « Le parfum de l’invisible ».
    — Oui, chéri, mais c’est un peu compliqué, tu sais !
    
    Nous roulions à tombeau ouvert sur ce qui devait être un chemin vicinal, sautant du coq à l’âne, je lui demandai :
    
    — Mais, que s’est-il passé quand tu es sortie des toilettes ?
    — Rien ! Je me suis aperçue que tu n’étais plus là et j’ai pensé que tu étais retourné au compartiment, j’y suis allée et me suis rhabillée. Peu après, je suis ressortie du compartiment, car j’ai senti cette odeur odieuse…
    — Celle du contrôleur ?
    — Oui, peut-être. Alors, il y a eu ce grand bruit, et j’ai dû tomber du train…
    — Mais… Tu n’as pas un bleu, pas une égratignure…
    — À ce qui semblerait, toi non plus.
    
    Une fois, encore, elle avait raison. Une fois de plus, j’étais un con. Con de ne pas être capable de prendre en ...
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