1. Chapitre III - La cascina.


    Datte: 21/10/2023, Catégories: fhh, uniforme, grossexe, campagne, autostop, train, facial, Oral délire, Humour aventure, fantastiqu, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    ... petit déjeuner : on ne pouvait pas me voir. Par contre, les chiens eux pouvaient me sentir, car passant sous le vent en approchant du portail, je déclenchai une salve d’aboiements signalant un intrus. Une porte s’ouvrit, et après un moment pendant lequel il dut scruter l’obscurité, un homme d’une voix rogue intima aux chiens l’ordre de se taire. Je fis prudemment demi-tour et m’éloignai, pour réfléchir à quelle suite j’allai donner aux choses.
    
    En filigrane, la pensée de mon adorable petite perverse me taraudait, obsédante. Où était-elle maintenant ? Que faisait-elle toute seule ?
    
    Je décidai d’attendre le jour pour agir. Il fallait que je me repose car, même si je ne ressentais aucune fatigue, j’éprouvai le besoin de calmer le tourbillon qui m’entraînait depuis des heures. Je ne savais pas à quelle période de l’année nous étions, mais même si la nuit était un peu fraîche, la température restait très clémente.
    
    Je rebroussai chemin vers une minuscule chapelle que j’avais aperçue au bord du chemin et décidai de m’y reposer. Même si je ne dormis pas, assis sur un prie-Dieu, je fermai les yeux et somnolai à plusieurs reprises. À un moment, j’entendis passer une voiture, je me levai d’un bond et, poussant la porte du petit sanctuaire, j’eus le temps d’apercevoir une berline noire entrer dans la cour de la cascina.
    
    Un soleil radieux illuminait le paysage. Le damier des cameres des rizières miroitait à perte de vue, parsemé de bosquets et de rideaux de peupliers.
    
    Je ...
    ... devais absolument entrer dans cette cascina. Le problème, c’étaient les chiens. Je me plaçai à contre vent et progressai silencieusement vers ce qui me semblait être l’habitation. Mon intention n’était pas d’y dérober quoique ce soit, je n’avais ni faim ni soif, je voulais seulement trouver un moyen de gagner Milan.
    
    Avec d’infinies précautions, je m’approchai de la maison et commençai prudemment à en faire le tour, me penchant aux fenêtres pour inspecter l’intérieur. C’était, assurément, la demeure d’un riche propriétaire, l’intérieur était d’une opulence et d’un luxe inouïs.
    
    Alors que je me penchais sur la septième fenêtre, je fus frappé de stupeur ! Elle était là ! Dans la tenue qu’elle portait dans le train. Mon Adorée était tranquillement assise dans un fauteuil club de cuir fauve, alors que deux gros types suiffeux aux costumes voyants, abrités derrière leurs lunettes noires, étaient attablés à une partie de cartes et la regardaient de temps à autre, rigolards.
    
    Que faisait-elle là ? Dans quelle histoire insensée s’était-elle encore fourrée ? Pour l’instant, je m’en foutais, la seule chose qui m’importait : elle était là… Elle m’était revenue !
    
    Je contournai l’imposante bâtisse sans perdre un instant et, poussant doucement la porte d’entrée, traversai un hall dallé de pierres ancestrales. Je m’immobilisai, tâchant de prendre les meilleurs repères. Des voix me parvenaient d’une pièce voisine. À pas feutrés, je m’y dirigeai.
    
    Les deux types, concentrés qu’ils ...
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