1. Chapitre III - La cascina.


    Datte: 21/10/2023, Catégories: fhh, uniforme, grossexe, campagne, autostop, train, facial, Oral délire, Humour aventure, fantastiqu, Auteur: Iovan, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :
    
    La très belle Carla, que j'ai rencontrée dans ce train d'enfer et avec laquelle je viens de passer un moment torride, se fait baiser, avec plaisir, par les voyageurs de son compartiment, et se laisse soumettre par un inquiétant personnage. Dévastée par cette expérience, elle souhaite se rafraîchir et se refaire une beauté.
    
    Je jetai son imperméable sur ses épaules et lui tendis mon bras. Elle s’y appuya, avec un pauvre sourire, et titubante, je l’amenai jusqu’aux toilettes.
    
    Pendant que je la devinais affairée à se débarrasser de toutes ces souillures, je me repassai les images stupéfiantes de cette débauche insensée qui m’avait excité au plus haut point. J’en bandais encore !
    
    Par contre, je frissonnai en repensant à l’apparition du sinistre « contrôleur ».
    
    Nous croisâmes, à ce moment-là, un train qui venait en sens inverse sur la voie voisine et la compression de l’air entre les deux convois lancés à pleine vitesse généra une sorte de déflagration, une déchirure, en même temps que hurlaient les deux tons d’un klaxon. En un éclair, je crus entrevoir le regard vide du contrôleur qui me fixait depuis le train que nous croisions.
    
    Instantanément, je me retrouvai debout au bord du ballast, dans un vacarme infernal, secoué par le vent de vitesse que produisait la trombe de métal dont je venais d’être jeté… Je voyais s’éloigner les deux bolides dans leurs directions opposées, n’apercevant plus, bientôt, que les taches rouges de leurs ...
    ... feux-arrières… Elle était là-bas !
    
    Éperdu de douleur, je hurlai ma frustration et mon désespoir dans un cri qui creusa le silence de la campagne dans laquelle je me retrouvais naufragé. J’eus un sanglot, serrant douloureusement les poings. Et je poussai un nouveau hurlement, cette fois de rage déterminée : où Elle sera, je serai.
    
    J’allais la retrouver ! C’était une certitude ! Ma Divine allait à Milan, pour y chercher son Manara de père, c’était là que je la retrouverai.
    
    Je me mis en marche. Le chemin empierré qui bordait la voie s’incurvait vers l’est, où, à travers la brume qui montait du sol, une lueur commençait à poindre.
    
    Il me fallait d’abord trouver un village, une ferme, une « cascina », comme on dit ici, puis de là, chercher un moyen de transport et gagner la grande métropole.
    
    Le coassement de la multitude des grenouilles qui peuplaient les rizières alentour m’emplissait les oreilles, assourdissant, mais aussi rassurant. Le mince croissant d’une lune montante éclairait le chemin empierré de calcaire, et me permettait de distinguer la campagne déserte qui m’entourait et où traînaient des écharpes de brume.
    
    Dans les lointains, un coq chanta et l’aboiement d’un chien se fit entendre, je devais approcher d’une ferme.
    
    Tapie de derrière un bosquet se dessina bientôt la masse sombre d’un corps de bâtiments dans laquelle perçait l’œil d’un carreau éclairé : un paysan commençait sa journée.
    
    Il était hors de question que j’essaie de m’inviter pour le ...
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