1. « Josy » : La petite salope tombe de haut. Épisode 26


    Datte: 21/10/2023, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Perruche, Source: Hds

    ... Jean-Lou. Lorsque j’avais insisté pour qu’il me fasse un bébé, il avait tout simplement refusé.
    
    À cette époque, il était préoccupé par une autre affaire. En effet, nous venions d’acheter un pub en ville, un bar de nuit gay, sans que je n’en sois avertie. À partir de ce moment, J’avais senti que quelque chose s’était brisé entre nous. J’avais compris que mon chéri, s’était toujours servi de moi pour cacher son homosexualité. En effet, il aimait m’avoir à son bras lors des nombreuses sorties que nous faisions en ville, jusqu’à Lyon parfois. Vernissage, mariage dans la haute société, réceptions en tous genres, soirées de bienfaisance. Tout était bon pour m’afficher à ses côtés, auprès des notables et personnalités. J’étais bien pour eux, la compagne de Jean-Lou.
    
    Au réveillon de noël 1980, où j’avais invité dans la grande salle du restaurant, toute ma famille et mes proches amis. Françoise avec laquelle je sortais en général, une fois par mois au « Plazza », m’avait convaincue de créer à l’étage, un nouveau club libertin et échangiste. Étant elle-même de cette catégorie de personne, après un voyage à Paris où elle avait passé une soirée dans ce genre d’établissement, elle s’était aperçue que mis à part à Lyon, qui était à près de trois heures de route, il n’y avait rien de ce genre, en ville ou dans la région, hormis deux ou trois bouis-bouis.
    
    C’était son idée, ce fut elle qui se chargea de cette affaire et à la rentrée de septembre 1981, l’« Éros Club » ouvrit ses ...
    ... portes avec un réel succès. Ce fut à partir de là, que j’étais devenue « Josy, la reine de la nuit. » Ne pouvant tout gérer toute seule, Je n’avais jamais oublié mes amies. Gislaine mariée au chef cuistot, s’occupait du restaurant et la guinguette, Françoise gérait le club et la boite de nuit, tandis que Jean louis passait son temps au pub, je ne le voyais pratiquement que lors des réunions de notre entreprise. Je ne voulais pas m’arrêter en si bon chemin, en 1982 lorsque le patron du « Plazza » m’annonça qu’il désirait prendre sa retraite, il me proposa de me le vendre.
    
    Je fus tentée de l’acheter, toutefois Jean-Lou étant le conseiller juridique de l’entreprise, il essayait par tous les moyens de m’en dissuader. Pourtant, je pensais que nous en avions largement les moyens, et tenir ce cabaret que je connaissais depuis si longtemps était pour moi un rêve, une consécration à ma carrière de femme d’affaire. M’étant séparée de Jean-Lou depuis l’achat de son club gay, qui avaient occasionné toutes ses absences et après m’avoir refusée d’enfanter, je passai outre ses recommandations et avait signé le compromis de vente.
    
    Ce fus lors de la réunion que j’avais expressément demandée que j’appris avec une énorme stupeur que je m’étais faite dupée. J’apprenais que si j’étais encore gérante, j’étais minoritaire avec que 25% des parts de la Sarl et que Jean-Lou bénéficiait des 75% restants. J’avais peine à le croire, mon chéri, lors de l’achat de son pub l’« Éros-Club », m’avait fait ...
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