1. L'orgue de Barbara


    Datte: 18/10/2023, Catégories: f, h, fh, 2couples, hagé, fagée, inconnu, vacances, campagne, caférestau, danser, Masturbation caresses, intermast, Oral 69, pénétratio, hdanus, hsodo, jeu, nostalgie, Humour rencontre, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... sortis à la fin des années soixante – début soixante-dix.
    
    Les deux mecs restent jusque vers 22 heures. Plus ils boivent, plus ils sont émus par la nostalgie musicale. Au point de brailler sur « La Cavalerie »8 et évidemment sur « Il est cinq heures, Paris s’éveille »9. Barbara en profite pour passer de plus en plus souvent près de moi, posant sa main sur mon épaule ou effleurant ses seins à pleine main en signe de connivence.
    
    Les gars finissent par sortir bras dessus, bras dessous, avec une charge éthylique qui impressionnerait Joe Cocker lui-même. Ma hippie de la Drôme ferme la gargote, débarrasse la table, change la playlist du juke-box, puis vient près de moi. Elle m’a vu la contempler, elle lit dans mes yeux à quel point je l’admire et je suis prêt à l’accompagner dans ses délires d’ingénieuse du son copulatoire.
    
    Je me lève et la prends dans mes bras. Elle s’abandonne pendant que Françoise Hardy chante « Avec des si »10. Les dernières notes s’envolent. Pour que le message soit parfaitement clair, elle pose longuement ses lèvres fermes et charnues sur les miennes, fouillant ma bouche d’une langue agile. Puis elle m’invite à la suivre d’un simple « viens, j’ai envie de toi ! »
    
    Nous montons vers Woodstock. Pour tamiser la lumière, elle recouvre les deux appliques murales de foulards colorés, avant de retirer sa robe et de s’offrir nue à mes regards. Son corps n’est certes plus de première jeunesse, le mien non plus. Mais il est excitant, et sa peau semble ...
    ... particulièrement douce. Elle est charpentée comme le sont les femmes habituées à travailler durement, son bassin est large, ses cuisses fortes. J’aime cette féminité triomphante.
    
    Sur son bas-ventre, une cicatrice évoque la mise au monde d’un enfant. Ses seins lourds frémissent et balancent à chaque mouvement. Tout en elle me fait envie, me rend impatient de la faire vibrer, d’entrer avec elle dans cette sarabande animale aussi inattendue que prometteuse. Bref, de jouir de ce qu’elle va mettre en scène pour enrichir sa sonothèque orgasmique.
    
    Je m’installe à poil sous la tente, en veillant à rester à portée de micro. Elle vient s’installer entre mes jambes, dos contre moi. À partir de ce moment, nous ne nous exprimons plus que par des onomatopées et des gestes, sans doute à la manière des humains primitifs. Elle n’a pas son pareil pour me faire comprendre ce qu’elle veut de moi. Je découvre ainsi rapidement à quel point elle est exigeante et avide de plaisirs raffinés.
    
    Elle commence par me tendre son cou pour que je puisse l’embrasser et la mordiller, tout en murmurant des trucs sans queue ni tête, mais très évocateurs. Je découvre dans l’élan érotique dont elle maîtrise le tempo, combien jouissif peut être l’abandon du verbe policé au profit de sons issus des profondeurs de nos corps à la recherche de plaisir.
    
    Cette femme libérée de toute contrainte sexuelle depuis longtemps, m’apprend combien jubilatoire peut-être le langage des chakra et du souffle primal. Elle me fait ...
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