1. L'orgue de Barbara


    Datte: 18/10/2023, Catégories: f, h, fh, 2couples, hagé, fagée, inconnu, vacances, campagne, caférestau, danser, Masturbation caresses, intermast, Oral 69, pénétratio, hdanus, hsodo, jeu, nostalgie, Humour rencontre, Auteur: Olaf, Source: Revebebe

    ... éloignée des regards, je distingue une installation sono. Sûr que Janis Joplin, Jimi Hendrix, Santana et Joe Cocker y ont une bonne place, avec Ravi Shankar, Joan Baez ou encore Jefferson Airplane.Air-plane toi-même,son of a weed.
    
    — C’est bluffant, superbe, jouissif. Mais… quel rapport avec la masturbation ?
    — Si t’es toujours partant, on passe la nuit ici. L’idée c’est d’enregistrer la dernière étape de mon programme de réduction des coûts d’hébergement. Donc de t’enregistrer au moment où tu vas jouir. Peut-être même de nous enregistrer si tu sais y faire.
    — Ah, super fun ! Et tu fais quoi des enregistrements ?
    — Dessamples pour mon instrument. Et si je ne veux pas simplement baiser, c’est parce que pour être à l’aise, la plupart des mecs tournent le dos au micro. C’est mauvais pour la qualité du son.
    
    Je repère à ce moment deux micros au faîte de la tente, en prise directe avec toute manifestation d’extase. Vu le raffinement du montage, je n’ai aucune peine à imaginer la qualité des extases de Barbara. Saurai-je être à la hauteur ?
    
    De l’autre côté de la pièce, elle me montre un clavier d’orgue bidouillé, relié à une sono pratiquement aussi ancienne qu’elle et moi. Elle allume le truc, attend que ça chauffe puis tapote sur les touches. Des sons étranges sortent des haut-parleurs. Au premier abord, ils semblent indistincts. Avec un peu d’attention, il devient toutefois possible de reconnaître… des gémissements, des murmures de plaisir, des râles, des soupirs de ...
    ... plus en plus évocateurs.
    
    Devant mon air interloqué, Barbara s’installe devant le clavier et commence à jouer « Le bal des Laze »4 en version orgasmique.
    
    Cette femme est démoniaque, mais ce qu’elle a inventé est saisissant. Des dizaines de sons issus de profondeurs viscérales aussi bien masculines que féminines jouent la mélodie et la soulignent d’accords en arpèges. Un tel raffinement est incroyablement excitant, surtout quand on imagine comment lessamples ont été réalisés. La montée chromatique de cris de jouissance en fin de son interprétation me met les glandes en pagaille.
    
    — La bête se réveille, demande-t-elle en regardant mon entre-jambes ? Il te plaît monorgue-asme?
    — Je suis sans voix…
    — Alors, garde tes forces pour cette nuit. Sur ce, j’ai à faire. Repas du soir, 19 heures, si tu veux le partager avec moi.
    
    Ai-je le choix ?
    
    J’arrive pile à l’heure. La table est prête. Deux autres types, dans la quarantaine, mangent dans le bistrot. Quand Barbara leur apporte les plats, j’essaie d’imaginer s’ils ont passé une nuit avec elle dans son studio soixante-huitard. Et si c’est le cas, dans quelle tonalité ils orgasment. Comment recrute-t-elle ses artistes ? Et elle, comment jouit-elle ?
    
    Le juke-box tourne en boucle pendant que nous mangeons. Les trucs rythmés, dans le style « I don’t buy it »5 succèdent à des chansons que tout le monde a oubliées, à part Barbara. Style « Animal on est mal »6 ou plus hispanisant « Bajo El Mismo Cielo »7. Bref que des trucs ...
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