1. Copine d'avant


    Datte: 15/10/2023, Catégories: fh, extracon, copains, Oral pénétratio, extraconj, Auteur: Arpenteur, Source: Revebebe

    ... s’il vous plaît ?
    
    Elle me regarda en haussant les épaules, visiblement je la faisais chier.
    
    — C’est quoi comme numéro de chambre ?
    — Je ne sais pas, je suis dans l’annexe !
    — Dans l’annexe ? Quelle annexe ? Nous n’avons pas d’annexe !
    — Mais si, j’y ai une petite suite,(je lui indiquai la rue, le numéro), c’est juste à côté de l’Église.
    — Je vous jure, monsieur, que nous n’avons aucune annexe.
    — Il y a peut-être un autre hôtel !
    — Pas à ma connaissance. Dans le village, ça m’étonnerait.
    
    Je n’y comprenais rien. Je suis passé chercher des clopes, une grande bouteille de coca et des croissants.
    
    Cette fois-ci Maryse allait m’entendre ! J’allais la secouer jusqu’à ce qu’elle crache le morceau. Mais j’avais beau sonner à notre appartement, personne ne venait ouvrir, et personne ne jeta non plus les clefs par la fenêtre qui restait désespérément close. Mais qu’est-ce qu’elle foutait, bordel ?
    
    J’ai essayé toutes les sonnettes, tous les étages, personne ne vint. J’étais sur le point d’abandonner quand une dame d’un certain âge se pointa devant la porte un sac de commissions à la main. Après quelques tractations, elle accepta de me laisser entrer, je filai direct au troisième, mais la porte était fermée et j’eus beau frapper et appeler Maryse, elle resta désespérément close. Putain, c’était quoi ce bordel ? Derrière la persienne, l’appartement restait silencieux.
    
    Finalement, désabusé, il ne me restait qu’une chose à faire : retourner au bar. Le patron était ...
    ... compréhensif et les habitués à l’écoute. Je leur expliquai mon cas, en me concentrant uniquement sur le vol de mon véhicule.
    
    — Faut appeler la gendarmerie et porter plainte !
    — Le problème c’est que je n’ai pas trop le temps. Je dois être impérativement à Tours ce soir.
    
    Un petit jeune vint à mon secours, peut-être pas entièrement sobre, mais je n’allais pas faire la fine bouche.
    
    — Moi je peux vous emmener à Angoulême si vous voulez. Vous trouverez bien un train à prendre là-bas !
    
    Vraiment sympa, le gamin ! Sa caisse était une Américaine retapée, une vieille Camaro soigneusement lustrée dont il était très fier, d’ailleurs il m’en a parlé durant tout le trajet, un véritable gouffre à fric, sa voiture. Il me déposa devant la gare et je lui tendis un petit billet pour le remercier.
    
    Heureusement, il restait une place dans un TGV mais il arrivait fort tard à destination. Dans le train, je trouvai une dame charmante qui accepta de me prêter son portable. Je laissai plusieurs messages à Maryse car je tombais invariablement sur sa messagerie.« Où était-elle ? »,« Que faisait-elle ? »,« Pourquoi était-elle partie ? ». Pareil à la maison, il semblait n’y avoir personne.
    
    Une fois arrivé à Saint-Pierre-des-Corps, je pris simplement un taxi pour rentrer chez moi. La maison était vide, je n’y trouvai personne. Aucune trace de Maryse, sa voiture était pourtant dans l’allée et son sac à main dans la cuisine. Je n’y comprenais absolument rien.
    
    J’ai mangé un bout de saucisson, ...