Le Salon Coralie - Histoires de Sexe

Le Salon Coralie

... établissement haut de gamme, très chic.

— Je veux en avoir le cœur net, quatre gardiens avec moi, dont Emma et Armelle. On embarque aussi lemontreur de marionnettes.

C’est ainsi que trois Duster se garèrent devant le salon Coralie, et qu’en sortirent, outre le commissaire Alex Janvier, les Gardiennes de la paix Emma Privas et Armelle Lemoi, mais aussi le brigadier Maurice Poilala et le Lieutenant Habib Happeloulah.

La petite troupe, commissaire en tête, frappa à la porte de l’appartement de Mademoiselle Coralie Devin.

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— Ouvrez, Police, annonça le chef de la troupe.

Aussitôt, une très belle jeune femme impudiquement revêtue d’un déshabillé arachnéen, ébouriffée et affolée (ébouffolée ?) leur ouvrit la porte.

— Haaa, c’est encore lui, hurla-t-elle, terrorisée.
— Haaa, c’est la folle, geignit Benoît, terrorisé.
— N’ayez crainte, mademoiselle, nous venons juste vous demander quelques renseignements, cet individu tient à votre encontre des propos assez graves, débita le commissaire, en essayant de ne pas trop la dévisager entre les seins.
— Si vous saviez ce que cet homme m’a fait endurer toute la nuit, gémit la malheureuse, en agrippant la main du gradé et pressant sa voluptueuse poitrine contre son bras.
— C’est pas vrai, c’est elle qui…
— Ta gueule, tu causeras quand on te le dira, gronda la Gpx Armelle Lemoi.

Coralie prit une grande respiration qui gonfla sa poitrine et entama son récit. Le lieutenant Habib Happeloulah se concentrait en ...

... admirant une cuisse nue qui émergeait de la lingerie très fine.

— Il devait être environ une ou deux heures cette nuit, je dormais quand un bruit venant de mon salon m’a réveillée. Inquiète, je me suis levée et me suis rendu compte que quelqu’un rôdait dans mon établissement.
— Nous avons enregistré un appel venant de votre téléphone mobile vers cette heure-là.
— J’ai essayé de vous joindre, mais je n’ai eu que le répondeur, et quand cet individu est apparu et qu’il m’a vue avec le téléphone, il s’est précipité sur moi, dit-elle dans un sanglot qui agita sa somptueuse poitrine.
— Mais c’est pas vrai !
— Tu causeras quand on te le dira, je te l’ai déjà dit.

Sur ces entrefaites, le brigadier Maurice Poilala revint de l’arrière-boutique.

— La porte de service a été fracturée.

Aussitôt, cinq paires d’yeux accusateurs se posèrent sur Gradubout qui n’en menait pas large.

— Que s’est-il passé ensuite ? s’enquit le commissaire, affable.
— Il m’a mise à terre, presque assommée, puis il m’a ligotée avec des cordes à sauter qu’il a trouvées dans ma petite salle de sport, il m’a hurlé dessus en réclamant le code de mon coffre-fort. Il espérait trouver des liasses de billets, mais maintenant tout le monde paye en carte bancaire. Dans le coffre, je garde certes un peu de liquidité, mais surtout des documents concernant mon entreprise.
— Et alors ?
— Il est comme devenu fou, il m’a traînée jusque dans ma chambre… je n’ose vous y emmener, j’ai honte.
— Mais non, mais non, la ...