1. Le Salon Coralie


    Datte: 11/10/2023, Catégories: fh, inconnu, uniforme, nympho, coiffure, Collègues / Travail fdomine, jalousie, contrainte, noculotte, Oral 69, préservati, pénétratio, fdanus, hdanus, attache, délire, Humour policier, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... Navacelles à la cire.
    
    En termes techniques, cet endroit se nommait leSIF. Il imaginait ainsi leSIF deMonsieur Propre aussi lisse que son crâne, évocation qui mettait en joie notre malandrin.
    
    Finaud, le monte-en-l’air repéra les habitudes des employées. Le midi, elles prenaient leur repas à la brasserie. Il fit en sorte de s’asseoir à une table proche de la leur et de laisser traîner ses grandes oreilles. Ces pipelettes jacassaient entre elles de leurs mecs, de leurs mioches, des vacances, bref de tout, mais aussi des clientes et du boulot.
    
    Il sut ainsi que madame Moustiers, la femme du commissaire, avait un grain de beauté mal placé, que monsieur Durand, adepte de la petite reine, se faisait épiler intégralement les mollets avant chaque compétition cycliste, et qu’il en profitait pour se faire rafraîchir Popol.
    
    Il apprit surtout que le système de sécurité ne cassait pas trois pattes à un canard. Que pouvait-on voler dans un salon de beauté, si ce n’est des crèmes épilatoires ou du vernis à ongles !
    
    Les ragots lui apprirent que certains clients payaient en liquide, afin de ne pas laisser de traces en cartes bancaires ou en chèques. Qu’un mari ou une épouse curieux se pose des questions sur telle ou telle dépense pouvait tourner au drame.
    
    Mais, renseignement suprême, les employées se gaussaient des amours de leur patronne, une sculpturale brune aux seins orgueilleux et aux fesses rebondies.
    
    La dénommée Coralie Devin, officiellement célibataire, entretenait ...
    ... une relation adultérine et remuante avec maître Gilbert Calais, sémillant quinquagénaire et avocat de son état. Relation que ladite Coralie espérait secrète, mais que la totalité du personnel connaissait.
    
    Or, la belle Coralie devait gérer en cet instant deux sources de stress. La première, très agréable, étant que son avocat l’emmenait à Venise durant tout le week-end de l’Ascension, du mercredi au dimanche soir. Elle espérait secrètement que ce cher Gilbert allait lui annoncer deux nouvelles ébouriffantes. Tout d’abord, qu’il allait quitter son épouse pour ensuite lui offrir une jolie bague accompagnée de la déclaration d’amour qui va avec.
    
    La seconde source de stress provenait de la banque. Et ce stress lui flanquait des aigreurs d’estomac. Le huit mai tombait le vendredi, juste après le jeudi de l’Ascension, et dans un souci de bonnes relations direction/salariés, la banque offrait à ses employés deux jours de congé exceptionnels. Le mardi et le mercredi. La banque allait fermer durant plus d’une semaine et la Coralie allait devoir se démerder avec des espèces sonnantes et trébuchantes, des biftons à foison. Pas question non plus de déposer son argent dans un stupide distributeur, elle ne faisait guère confiance en la technologie.
    
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    Coralie logeait dans un appartement situé au-dessus du salon, elle n’avait qu’à monter une dizaine de marches pour rejoindre sonchez elle. Une cuisine séparée de la salle de séjour par un bar. Un coin salon complétait la pièce à ...
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