1. Le Salon Coralie


    Datte: 11/10/2023, Catégories: fh, inconnu, uniforme, nympho, coiffure, Collègues / Travail fdomine, jalousie, contrainte, noculotte, Oral 69, préservati, pénétratio, fdanus, hdanus, attache, délire, Humour policier, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    Benoît Gradubout se prélassait à la terrasse de la brasserie de la Grand-Place. Un Pouilly fumé et unepalette à la diable lui tenaient compagnie.
    
    Il s’était d’abord octroyé un kir à la châtaigne comme apéritif, tout en grignotant des olives et des fruits secs en feignant de s’intéresser à un journal sportif. Qu’en avait-il à branler des dernières élucubrations de footeux débiles, mais friqués ? À la rigueur il pouvait s’arrêter sur des photos de joueuses de tennis ou de beach-volley, mais juste pour s’informer, comme tout mâle normalement constitué.
    
    En réalité, ce qui l’intéressait ainsi attablé, c’est la vue parfaite qu’il avait sur les commerces situés de l’autre côté de l’esplanade : la bijouterie/horlogeriedes Platanes, l’épicerie fineau Bec Fin, le salon de beautéChez Coralie.
    
    Car Benoît Gradubout n’était pas un citoyen ordinaire. Il se considérait comme un expert en cambriolage, en casse de haute volée. Il travaillait toujours en solitaire, pas le genre à entrer comme un bourrin dans une banque ou une bijouterie, arme à la main en gueulant comme un teubétout le monde à terre, au risque de tirer sur une mère de famille enceinte, ou pire, que lui-même se prenne un pruneau.
    
    Non, Benoît travaillait en artiste, le Da Vinci du casse, le Géricault du fric-frac ! ça ne l’avait pourtant pas empêché de se faire gauler plusieurs fois.
    
    Seul souci pour le coup qu’il envisageait, la présence du commissariat et de sa volaille dans la rue voisine.
    
    D’aucuns ...
    ... pourraient l’imaginer visiter nuitamment la bijouterie. Il y avait songé un temps, malheureusement les propriétaires venaient d’en rénover entièrement le système de sécurité. Du matos haut de gamme, trop compliqué pour lui. De plus, le butin ne serait pas facile à refourguer.
    
    Il lui fallait trouver une proie plus facile, moins protégée et il venait de la trouver.
    
    Le salon Coralie était une enseigne réputée dans les environs, proposant des soins de qualité. À sa grande surprise, il apprit que même des hommes le fréquentaient. Qu’une femme veuille se faire dépoiler les gambettes ou rafraîchir le tapis persan, pourquoi pas. Une chatte bien toilettée ne lui déplaisait pas, bien au contraire.
    
    Mais l’idée qu’un mec se fasse épiler la tige et les noix de cajou le faisait frémir et lui racornissait le bigorneau.
    
    Benoît préparait toujours ses coups avec précision et précaution. Il se présenta un jour dans le salon, sous le prétexte fallacieux d’offrir un cadeau à son épouse. On lui remit une plaquette contenant tous les tarifs de chaque torture effectuée en ces lieux. Mais aussi un plan des locaux, il n’en demandait pas tant.
    
    Il apprit ainsi que se faire transformer le Mont de Vénus en Mont Chauve coûtait aussi cher qu’un repas à l’Agastache1. Et que l’épilation du troufignon d’un mec coûtait plus cher que celui d’une meuf. Peut-être existait-il un tarif en fonction du nombre ou de l’épaisseur des poils. Il frissonna une énième fois à l’idée de se faire épiler le cirque de ...
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