La rencontre
Datte: 05/03/2018,
Catégories:
fh,
Humour
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Auteur: Merry, Source: Revebebe
... s’il n’avait pas fait nuit, on aurait pu remarquer qu’il venait d’être repeint de frais et que de jolis géraniums en ornaient les balustrades…
— Maud, heu, je vous… accompagne ?
— Heu, oui…
— …
— J’habite au premier.
Sébastien acquiesça.
— Porte 3.
Maud ouvrit la porte et s’engagea ensuite dans l’escalier, Sébastien sur les talons. Comme elle avait insisté pour qu’il monte, c’est qu’elle en voulait, cette coquine. Il allait lui montrer : il l’attrapa par derrière en empaumant ses seins, sans trop de brutalité quand même, et lui embrassa le cou, les cheveux, le manteau…
La jeune femme, tout en étant outrée, comme il se doit, de ces manières cavalières, était plutôt satisfaite d’elle-même : elle avait le pouvoir de transformer un brave garçon un peu timide en un véritable animal sauvage. Tous les mêmes.
Une fois à l’intérieur, Maud entraîna le jeune homme dans sa chambre. Hé bien, elle en voulait vraiment ! Qu’elle ne se fasse pas de mouron : avec lui, cette petite cochonne allait être servie ! Et il se montra de plus en plus empressé, embrassant sa dulcinée avec fougue, la déshabillant comme si elle était un cadeau de Noël et qu’il avait sept ans…
Du calme quand même : quand on a creusé son découvert bancaire de deux fois son salaire mensuel pour se fabriquer un look de femme fatale, on a pas envie de voir sacrifiés ses précieux vêtements, même sur l’autel du sexe débridé et de la débauche. Maud incita donc son prince charmant à s’allonger sur le lit, ...
... tandis qu’elle procédait elle-même à son effeuillage : elle défit la fermeture de sa jupe, qu’elle jeta avec une fausse négligence sur le côté, puis vint s’asseoir sur son Prince Charmant, collant bien son bas-ventre sur le sien pour vérifier que la manœuvre lui plaisait toujours, avant d’ôter une à une chacune des agrafes de son chemisier, sans le quitter une seconde du regard.
Elle avait montré qu’elle était la chef des opérations, qu’il se le tienne pour dit s’il voulait qu’il y en ait (des opérations…)
Sébastien attira Maud contre lui. Elle était bien mignonne cette fille, il allait la satisfaire, non, non, franchement, elle le méritait bien. Il l’embrassa doucement, la fit s’allonger sur le dos (chacun son tour), lui embrassa la poitrine, qu’il était parvenu à libérer de son soutien-gorge sans trop lui massacrer le dos, descendit vers son ventre, qu’elle serra instinctivement, puis débarrassa sa pudeur de son dernier rempart (il lui enleva sa culotte).
Après une légère appréhension qui ne dura qu’une fraction de seconde, Sébastien décida qu’il était au moins aussi courageux que Tarzan et se lança dans une dégustation un peu circonspecte au début, puis plus franche au fur et à mesure qu’il retrouvait ses marques, aidé en cela par les gémissements de Maud, qu’il traduisait avec plus ou moins de bonheur.
« Mais pas là, connard, oui voilà, mon cœur, c’est là, continue, oui, c’est bien, mais continue, espèce de fils de pute, continue, non, pas là, je te l’ai déjà ...