1. Le dénouement


    Datte: 05/10/2023, Catégories: fhh, extracon, candaul, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation confession, couplea3, Auteur: morisse.pol75, Source: Revebebe

    ... accentuer le plaisir de Chantal.
    
    Je me caresse honteusement au-dessus de mon pantalon. J’ai envie de sortir ma bite et la branler. Je n’ose pas. Je me sens sale, vicieux. Je m’exclus de ma propre volonté, accablé par ma perversion et la jalousie. En plus, et surtout, je réalise que je commence à aimer David qui lui fait du bien ! Je me sens surtout incapable d’offrir à Chantal cette infinie tendresse. Je ne la mérite pas.
    
    Soudainement, je suis résigné à la perdre. J’ai envie de la voir se donner, s’abandonner à l’amour et se faire prendre dans une étreinte purement charnelle mais aussi sentimentale. Je ne suis plus dans mon trip compulsif même si ma bite n’a jamais été aussi dure et bandée.
    
    Maintenant, Chantal ne cache plus son plaisir. Sa respiration s’accélère, ses manifestations discrètes au début s’affirment désormais. Je ne lui connaissais que des témoignages timides de son plaisir. Là, elle manifeste nettement des signes de jouissance et surtout sans contrainte, libérée de sa réserve habituelle.
    
    Et puis… Chantal écarte la tête de David, se redresse brusquement sur le divan. David stoppe ses caresses et s’écarte. Assise, elle enlève son chemisier, quitte son soutien-gorge, se lève et enlève sa jupe, ses chaussures mais garde sa culotte. Elle est sublime de sensualité, chauffée par son amant d’un soir. Je panique car je pressens ma défaite. Le dénouement approche. Je le sens. Je le sais. Le regard qu’elle me jette n’est ni agressif ni provocant. Au contraire, ...
    ... j’y vois comme une excuse, une compassion. Comme si elle voulait nous dire que nous avions tous souhaité ce dénouement. Elle tend la main vers David.
    
    — Viens, emmène-moi. J’ai envie de toi.
    
    David, surpris, m’interroge du regard. Ces mots sont sans ambiguïté, mais c’est un garçon correct, tiraillé entre son amour pour Chantal et son engagement envers moi.
    
    — Non, je te veux seul, lui dit-elle.
    
    Et s’adressant à moi, elle murmure :
    
    — Reste-là, s’il te plaît.
    
    Je la sens volontaire, déterminée. Je crois mourir. Le couperet est tombé, le final est à la hauteur de ma souffrance. Plus aucune place pour mon fantasme ni ma jalousie. Je suis détruit. La porte de la chambre vient de se refermer. Je reste seul dans le salon. Les secondes s’égrènent, lentement, terriblement lentement. Le bruit du volet roulant que l’on ferme est comme un coup de poignard. J’ai mal. Mon cerveau n’arrive pas à masquer les images qui me submergent et qui devraient exciter mon fantasme. En vain.
    
    Cinq minutes. Tous mes sens sont en éveil pour écouter, sentir ce qui pourrait révéler une vérité que je redoute. Pourtant, je me sens fort. Fort pour affronter le verdict. J’ai joué un peu malgré moi, soumis à mes fantasmes et à mes pulsions. Si je perds mon amour, c’est que c’était notre destin. Il n’y a pas de fautifs, il y aura des victimes. Personne n’en sortira indemne.
    
    Quinze minutes. Le silence est étouffant. La tête dans mes mains, j’attends, à l’affût du moindre soupir, du moindre petit ...