1. Le dénouement


    Datte: 05/10/2023, Catégories: fhh, extracon, candaul, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation confession, couplea3, Auteur: morisse.pol75, Source: Revebebe

    ... jeune divorcé après un mariage malheureux. Il avait épousé une jeune fille, plus intéressée à quitter son carcan familial qu’à l’aimer. Fuir sa famille plutôt que d’en construire une autre. Il en avait été très affecté, ce qui n’avait pas manqué, bien entendu, de chagriner Chantal et qui me le rendait sympathique.
    
    On passe au salon. Je propose de faire les cafés et d’apporter des digestifs. Je laisse Chantal près de son collègue, affalée dans le grand canapé. Je suis décidé à pousser le jeu le plus loin possible et même… Quand je reviens, je les trouve l’un contre l’autre, elle a sa tête sur son épaule, il l’entoure de son bras gauche. Elle a les yeux fermés, abandonnée. Je reste immobile sur le pas de la porte, silencieux. On se regarde, David et moi. Mon sourire lui fait comprendre que j’accepte. Je le sens heureux.
    
    La main qui la tient aux épaules caresse sa joue du bout des doigts, s’aventure plus bas sur le côté pour effleurer avec légèreté la peau délicate de son cou. Sa main droite, devant, la prend à la gorge, possessive et angoissante, tant Chantal paraît fragile. La main remonte, la saisit sous le menton et lui incline la tête en arrière. Elle se laisse guider. La main s’écarte et au travers de la peau blanche tendue, on voit battre la vie. On devine le sang propulsé par le cœur apportant au cerveau l’aliment de ses émotions.
    
    On retient notre respiration. Chantal se livre sans résistance aucune. Puis, il se penche sur elle, me regarde une dernière fois, et ...
    ... délicatement dépose ses lèvres sur celles offertes. Il applique à la lettre mes conseils : aller doucement. Le film défile au ralenti. Cette première image de l’abandon de Chantal est trop forte. Une brutale bouffée de chaleur incontrôlable me saisit que je tente de dissimuler. Ma bite me fait mal à force d’être sollicitée. C’est une conséquence collatérale.
    
    Chantal ne bouge pas et garde ses lèvres fermées. Toujours doucement, David caresse ses lèvres avec les siennes, glissant d’une commissure à l’autre. Ils échangent leurs respirations et leurs sensations avec passion. Le moment est magique. Je mate, dépité de me rendre compte que je ne l’ai jamais embrassée de la sorte. Et de voir combien elle apprécie…
    
    Les cafés attendront, je vais m’asseoir à l’écart, immobile, attentif et voyeur de ce qui va arriver. Alors le jeune homme s’enhardit. Il se redresse, abandonne les lèvres. La main qui fait face à ce corps alangui et offert descend vers l’échancrure du chemisier, caresse au passage là où la peau est si douce et sensible pour atteindre le premier bouton du chemisier qu’elle défait en tremblant. Elle s’arrête un moment, craignant une réaction qui ne vient pas.
    
    Les lèvres de David sont très près de celles de sa proie. Chantal, les yeux toujours fermés, semble dormir, indifférente à ma présence. La main, libre de toute opposition, descend plus bas et c’est le second bouton qui cède, puis le troisième et dernier. L’homme poursuit son exploration. Ses doigts se glissent ...
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