1. Le dénouement


    Datte: 05/10/2023, Catégories: fhh, extracon, candaul, Collègues / Travail caférestau, amour, jalousie, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Masturbation confession, couplea3, Auteur: morisse.pol75, Source: Revebebe

    Résumé de l’épisode précédent :
    
    À partir de ce jour, la jalousie allait prendre le pas sur mon excitation alimentée jusqu’alors par mon fantasme. Je supposais, assuré par une certitude aveugle, que je ne perdrais pas Chantal à cause du sexe mais peut-être à cause du cœur. Quoique…
    
    La jalousie, et c’est une surprise pour personne, est un bien triste sentiment. Cependant, j’étais devenu accroc aux sensations initiées par cette soirée et à leurs dommages collatéraux. Ainsi, très vite je compris que la jalousie qui me faisait souffrir accompagnait mes masturbations et en décuplait les plaisirs. Il y avait confusion dans les sollicitations de ma libido.
    
    Parfois, au souvenir de certaines images, pris d’une érection spontanée que je ne pouvais contenir, je finissais par me branler, jusqu’à éjaculer. Seul, sans Chantal qui était devenue une icône, sorte de représentation imaginaire suggérée par mon cerveau déglingué et destinée à mes plaisirs solitaires. Pas seulement imaginaire d’ailleurs, car Chantal était quotidiennement bien présente à mes côtés.
    
    Je devenais dingue ! Je pensais bien évidemment à une relation sado-maso perverse. Contrairement au candauliste, je n’avais pas besoin de voir : seulement imaginer et angoisser. Par ailleurs, je culpabilisais devant mon comportement ce soir-là. Aveuglé par ma pulsion, j’utilisais l’être aimé, digne de respect et d’amour pour satisfaire un fantasme pas très conventionnel. Et surtout pour elle.
    
    Troublante, la situation se ...
    ... devait évidemment d’évoluer. Fantasmes, jalousie et sentiments ne font pas bon ménage… à trois !
    
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    On le sait bien, la jalousie s’alimente du doute. Je me suis mis à épier ses gestes, ses paroles, ses silences. Tout alors portait à croire qu’elle me mentait, m’abandonnait. Ce sentiment purement égoïste et égocentrique ne laissait aucune place à mon amour et encore moins à ses propres sentiments à mon égard. Nos relations étaient bien entendu tendues. Si je trouvais deux tasses à café sales dans l’évier, ou remarquais que le niveau de vin dans la bouteille baissait trop vite ou encore que le dessus de lit était fripé, j’imaginais qu’elle avait reçu son amant en mon absence.
    
    J’avais peur qu’elle s’en aille, peu m’importait ses sentiments. Moi seul comptais et je me sentais humilié de m’abaisser à de tels ressentiments peu honorables. Mais je n’y pouvais rien, même si je luttais, mes pulsions et ma jalousie étaient irrépressibles. Notre couple battait de l’aile comme on dit communément.
    
    Une nuit, comme j’ai été pris d’une angoisse de la voir partir, je me suis allongé sur la moquette contre le lit de son côté, là où elle dormait ! Comme un chien, j’y suis resté jusqu’au petit matin de peur qu’elle ne parte pendant mon sommeil. Je devenais vraiment parano. Une autre fois, dans un demi-sommeil, j’entreprends de lui toucher un sein, tendrement. Je me blottis contre elle, j’écoute sa respiration régulière, profonde. Puis je descends vers son ventre, ses ...
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