Fliquette ou voyouse ?
Datte: 02/10/2023,
Catégories:
ff,
inconnu,
bizarre,
caresses,
Oral
lesbos,
Auteur: Lorette, Source: Revebebe
... je pose mes doigts sur sa peau nue n’était pas non plus au programme.
Quand on m’interrogeait sur le sujet, je disais volontiers que j’étais bisexuelle, ou alors pansexuelle quand je voulais épater les milieux branchouilles, mais dans les faits je ne m’étais jamais posé la question, j’étais moi-même tout simplement, et n’avais aucun sentiment d’appartenance à une quelconque communauté LGBT, LGBTQIA+ ou je ne sais trop quoi d’autre. J’avais couché avec des hommes et avec des femmes(avec mon chat aussi, mais en tout bien tout honneur), le principal c’était d’être bien avec mes partenaires et d’en éprouver un certain plaisir. Et je ne regrettais même pas d’avoir fait l’amour avec une nazie allemande. En plus, elle ne devait pas être si raciste que ça puisque j’étais très légèrement basanée, du fait d’un grand-père mexicain que je n’avais jamais connu.
Toujours est-il que j’allais, quand le besoin s’en faisait sentir, dans le seul bar de nuit ouvertement fréquenté par des lesbiennes. Pour le côté pratique, parce que c’était le moyen le plus simple pour rencontrer des fillesa priori « intéressées ». Au bout d’un mois de vie commune avec Francine, vu qu’elle ne m’apportait pas grand-chose sur le plan sexuel, j’éprouvai à nouveau l’envie de plaisirs plus charnels. Et c’est ainsi que je m’étais retrouvée à siroter un cocktail liquoreux, en train de me faire draguer par une blondasse manucurée.
Pas de chance pour elle, elle ne m’inspirait pas. Elle était pourtant ravissante, ...
... mais il y a des gens que l’on ne sent pas, elle en faisait partie. En plus elle avait entrepris de me brancher sur le « mariage pour tous », sujet que je détestais, non pas à cause du côté « pour tous », mais bien à cause du terme « mariage ». S’il y avait quelque chose que je détestais, c’étaient ces contrats d’exclusivité, pacs et consorts, et je ne voyais pas cette évolution comme une avancée, ni pour les homosexuels ni pour les autres. C’est plutôt le « mariage pour personne » qu’il aurait fallu demander. Pour moi, la vie en couple était un calvaire dès qu’elle était associée à une notion d’éternité, je me voulais « libertine », mais dans le bon sens du terme, c’est-à-dire attachée à ma liberté.« Libérez-vous de toute contrainte ! », j’aurais bien aimé vivre mai 68.
Bien que la blonde fût sympathique et enjôleuse, je savais pertinemment que je n’irais pas finir la nuit dans son lit. Elle me réclama un baiser que je lui refusai par fausse pudeur, je pris quand même le risque de lui offrir une autre collation, parce que je n’avais pas envie de boire toute seule ni de rentrer tout de suite chez moi.
À la table d’à côté sévissait un autre couple. La plus âgée, un peu bourge, couverte de breloques, avec des gestes très maniérés était un peu caricaturale. Mais l’autre avait une pétulance toute juvénile, sa peau bien mate, sa longue cascade de cheveux châtains et son petit sourire timide ont tout de suite fait tilt dans mon esprit. Ce n’était pas, à proprement parler une ...