Médecine douce pour faiblesse masculine.
Datte: 28/09/2023,
Catégories:
fh,
fhh,
couplus,
parking,
Voyeur / Exhib / Nudisme
préservati,
pénétratio,
Partouze / Groupe
échange,
confession,
Auteur: Un, deux, trois, Source: Revebebe
... quasi-brutalité. Pour un homme, une érection capricieuse doit être synonyme de déclassement, de dévalorisation aux yeux de son épouse, même si jamais je ne le lui ai fait ressentir.
Il me baise. Un peu comme lorsqu’on était au début de notre relation, que je lui inspirais des envies subites, irrépressibles, dont j’étais fière et que nous assouvissions partout où c’était possible.
C’est bon. Il s’est collé contre moi. Je sens sa respiration dans mon cou. Il me possède à grands coups de reins.
C’est bon. Je ferme les yeux et associe le grondement de l’océan à celui de mon mari, imaginant, vague après vague, sa queue avancer puis se retirer pour revenir encore et encore.
Ohhh ! Encore plus fort. J’ouvre les yeux.
Mon Dieu, je découvre qu’on nous regarde. En face de moi, la femme que j’ai vue vers l’aire de pique-nique. Elle est avec son mari, couple qui paraît maintenant bien classique, mais je la reconnais. Son regard qui me fixe. Cette fois-ci c’est une certitude, c’est bien moi qu’elle regarde. Elle me sourit, complice. Nous avons changé de rôle. Oh, sans le vouloir, de voyeuse à exhibitionniste bien malgré moi.
Elle me sourit. Je vais me cacher, me pencher un peu plus, me cambrer un peu plus, tout pour que ma tête disparaisse.
Non, je ne dois pas le faire. J’ai été une voyeuse, cette femme, même si c’est son plaisir, m’a laissé la regarder. Je ne peux pas me cacher ou alors nous aurions dû nous cacher dans la voiture. Sans connaître les règles non ...
... écrites de ce lieu, on peut deviner que si on baise dehors, les autres peuvent regarder. Pour le reste…
Ahhhh ! Je ne peux pas me retenir. C’est si bon. Hugo se sent pousser des ailes. Il me possède avec entrain et j’aime. Pour un peu, je pourrais lui demander de me prendre par mon petit trou. Voilà un chemin oublié, impraticable par un sexe juste un peu gonflé. Je suis étroite par ce chemin et seul un dard bien tendu peut en forcer le passage.
Mais je n’ose pas. Je ne me vois pas lui dire :
Chéri prend moi par le cul.
D’ailleurs jamais je ne l’ai réclamé ainsi, plutôt toujours par des suggestions. Je fais partie de ces femmes qui aiment le sexe, qui l’apprécient autant pour le plaisir que pour la communion du couple, mais qui sont « timides » pendant, n’osant pas demander, plus solliciter par des mouvements.
Ce « Ahhhh » fait qu’Hugo redouble d’ardeur. Je n’arrive plus à quitter le regard de la femme comme si elle communiait avec moi.
Hugo se libère en moi. Son sperme brûlant est mon déclencheur.
Je ne me suis pas aperçue que j’avais fermé les yeux au moment où ma jouissance est venue. C’est en constatant que la femme et son mari ne sont plus là que je comprends.
C’est mon défaut. Je me referme toujours sur moi-même dans ce moment-là. Plus d’une fois, Hugo m’a questionnée, surtout au début.
Ce n’était pas bien ? Tu n’as pas aimé ?
Si c’était bien, très bien. Mais je suis incapable d’exprimer ce genre d’émotions et j’ai mis un moment à en comprendre ...