Médecine douce pour faiblesse masculine.
Datte: 28/09/2023,
Catégories:
fh,
fhh,
couplus,
parking,
Voyeur / Exhib / Nudisme
préservati,
pénétratio,
Partouze / Groupe
échange,
confession,
Auteur: Un, deux, trois, Source: Revebebe
... carburant.
— De carburant ? Tu parles de quoi ?
— La libido si tu préfères.Petit sourire désabusé.
Bien entendu, j’avais pensé à cette hypothèse, surtout depuis que j’avais découvert du Tadalafil dans sa table de nuit, une boîte de ce « Viagra » dont les petites pilules disparaissaient régulièrement, en tout cas à chaque fois que nous faisions l’amour. L’efficacité est loin d’être parfaite et il suffit de lire la notice pour apprendre que ce médoc n’est que le complément « mécanique » d’une envie de sexe. Pas d’envie, pas de libido, pas d’action de la pilule, pas d’érection.
Le pire ce n’est pas l’érection difficile à déclencher, cela j’arrivais encore à y pallier en le faisant bander par une longue fellation. Je prenais un corps mou en bouche, je l’abandonnais bien vaillant, presque dur. Non, le plus dur, si j’ose dire, c’est lorsqu’il faiblissait en pleine action. J’étais en chemin vers le plaisir et c’est comme si le sol se dérobait sous moi. Lorsque cela lui arrivait, il essayait de récupérer le coup en me faisant un cunni. Mais ce n’était pas suffisant, ce n’était plus suffisant. Un bon cunni pour bien mouiller, mettre en marche la machine, mais il me fallait du plus dur, surtout que Hugo n’a jamais été un bon dans cet exercice.
J’ai pensé aussi qu’il avait une maîtresse. J’ai espionné mais je n’ai rien trouvé. J’aurais presque préféré que ce soit une autre femme qui l’épuise que cette libido défaillante. Depuis le temps, je m’étais faite à l’idée. Idée ...
... autant dévalorisante pour lui que pour moi. Surtout pour moi. Ainsi il fallait se rendre à l’évidence, je n’inspirais plus de désir à mon mari. J’avais lu des articles sur le sujet. J’avais essayé la lingerie coquine, mais finalement si c’est moi qui proposais ou étais demandeuse, cela le bloquait encore plus.
— On s’en doutait ! Et il propose quoi ?
— Que j’aille voir un spécialiste, un sexologue !
— Ah !
— Oui, il pourrait évaluer les raisons de ce problème et me donner des conseils.
— D’accord, mais on part en vacances demain. Tu verras sur place ?
— Non, car il m’a obtenu un rendez-vous en urgence. Demain matin. On partira un peu plus tard que prévu. Je chargerai la voiture ce soir pour le principal. Tu compléteras tranquillement demain. De toute façon, personne ne nous attend, on arrive quand on veut.
— C’est vrai.
******
On a pris la route dès son retour. On est à peine sorti de la banlieue que je le questionne.
— Alors, raconte. Il t’a dit quoi ?
— En réalité, c’est une femme.
— Oh, et cela ne t’a pas dérangé ?
— Non, elle est très pro.
— Alors, raconte.
— Elle a commencé par me poser des questions, avant même que je lui parle de mon problème. Elle a tout passé en revue. Mon adolescence, ma première fois, mes copines, notre rencontre, notre vie de couple…
— Mais quels genres de questions ?
— Très intimes si tu vois ce que je veux dire. Par exemple, comment on le faisait, combien de fois, où, et plein d’autres choses.
— Oh, tu lui as parlé de nos ...