Médecine douce pour faiblesse masculine.
Datte: 28/09/2023,
Catégories:
fh,
fhh,
couplus,
parking,
Voyeur / Exhib / Nudisme
préservati,
pénétratio,
Partouze / Groupe
échange,
confession,
Auteur: Un, deux, trois, Source: Revebebe
... une cacophonie dans ma tête.…
Je reprends ma place. Hugo me tend un mouchoir avec lequel je récupère… Il fait de même sur sa verge à peine dégonflée. Je remets ma robe, Hugo sa braguette.
Il démarre. Quelques mètres et un homme se met sur notre chemin. C’est le mari de ma complice virtuelle. Il tient un papier dans la main.
Hugo s’arrête, ouvre sa vitre. L’homme lui tend son papier.
— Nous aimerions vous revoir. Appelez-nous. Voici notre 06.
Il n’attend pas de réponse mais se penche pour me saluer d’un sourire.
******
Nous sommes devant leur porte. Hugo va sonner, mais une dernière fois il me questionne.
— Tu es bien sûre ?
Non, je ne suis pas sûre. Mais en rentrant de notre deuxième soirée, confortés par la réaction positive de Hugo à ce genre de sollicitation, nous nous sommes interrogés.
On fait quoi ? Nous envoyons notre « rapport » à la sexologue ? Nous lui parlons de l’invitation ?
Nous avons décidé que d’une certaine façon c’est elle qui déciderait. Après tout jusqu’à maintenant, elle avait été de bons conseils. Elle a répondu très vite. Je m’étais confié à elle, mon trouble et tout le reste. Un trouble de plus, on pourrait penser ! je suis la reine de l’incertitude, oscillant entre plaisir et culpabilité.
Nous avons d’abord discuté si nous appelions ou pas !
Ils nous ont précisés que c’était une invitation personnelle.
Rassurés sur l’idée que nous serions juste nous quatre, nous avons discuté si nous y allions ou pas.
— Tu ...
... es bien sûre ?
Non, je ne suis pas sûre. Encore moins qu’en partant de la maison, mais reculer maintenant mettrait peut-être en cause nos progrès. Je dis « Nos » car je sens bien que je fais maintenant tout cela autant pour moi, que pour Hugo.
******
Soirée qui débute de façon bien banale autour d’un apéritif et d’un dîner léger. Nous avons visité leur maison. Ils habitent ici à l’année depuis que la pandémie leur a donné le goût des grands espaces. C’est seulement au salon, avec café et alcool, que la conversation a pris un tour plus intime. J’ai été étonnée, même admirative qu’Hugo, pour expliquer notre présence sur le parking, avoue sa faiblesse. Ce n’est pas évident pour un homme de reconnaître cela.
Eux, Martine et Charles ont découvert une nouvelle sexualité en arrivant ici. Le soleil, les plages de sable fin, les forêts, les zones « naturistes » qui leur ont donné déjà l’envie de vivre nus. Et puis, la découverte, tout au bout d’une longue bande de sable qui s’avance dans la mer, cul-de-sac peu fréquenté… lieu hors du monde où des couples se retrouvent pour vivre une sexualité libérée.
Et nous, maintenant ? Je m’interroge devant ces confidences.
Après le récit de leur première fois, un silence s’est imposé. L’ambiance a carrément changé. Une table basse nous sépare, chaque couple est dans un canapé.
Je vois Charles se saisir d’une télécommande et un fond sonore se forme. Oh, rien de rythmé, du langoureux.
Alors l’homme se penche vers son épouse. ...