Chalet 1
Datte: 23/09/2023,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
caresses,
pénétratio,
mélo,
occasion,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... éliminer utilement mes déchets ménagers ; mais j’y trouve vite mon compte avec les œufs et la viande de ces gentils animaux sacrifiés à l’entrée de chaque hiver. Ils ne supporteraient pas le froid intense, souvent -20°, et je n’ai plus d’étable pour les rentrer. Car l’étable est devenue cuisine et la chambre à fenêtre a été réunie au salon. Ce que j’avais pris pour une chambre sans fenêtre était en fait un cellier ouvrant sur une cave creusée à même le rocher, sur l’arrière de la maison. La grande partie enterrée assure une base de 8 à 12° selon la saison, limitant les besoins de chauffage en hiver et agréablement fraîche l’été.
Côté travail, mes doutes se sont dissipés. Ma connexion haut débit par satellite fonctionne parfaitement et mes onduleurs fournissent un courant très convenable pour les ordinateurs. Mon « équipe » dispersée commence à prendre correctement ses marques et, après une période normale d’hésitation et d’organisation, le rendement semble au rendez-vous. Je veille notamment au temps quotidien de connexion de chacun, aux horaires et, évidemment, au fait que les connexions soient « actives » et non pas « actes de présence ». Je me consacre maintenant à la détection des comportements qui peuvent vite dévier lorsqu’on travaille à domicile. Ainsi, je repère une connexion de 22 heures sur 24 : la personne m’explique qu’elle traite un dossier délicat qu’elle a absolument voulu terminer sans le lâcher, chose qu’elle n’aurait pas pu faire dans un bureau. Un ...
... autre se connecte essentiellement la nuit. Il m’explique que c’est son mode de vie, un noctambule qui se couche à quatre heures du matin, se réveille vers onze heures, fait de la musique au conservatoire l’après-midi et se met au boulot vers vingt heures. Comme il a l’air bien dans sa peau et ravi de ce boulot qui lui permet ce rythme, je ne vois rien à y redire. En revanche, une petite dame m’inquiète. Elle se connecte environ une heure le matin, une autre l’après-midi, puis de vingt et une heures à deux heures du matin. Les deux connexions diurnes éliminent le caractère noctambule de son collègue. Je décide donc d’aller la voir. Petite maison de ville étroite et haute dans une bourgade au bord du Rhône, une petite jeune femme un peu ronde, assez jolie, pâle et les yeux cernés, m’accueille. Après de brèves présentations, je vais droit au but :
— Comment organisez-vous vos journées pour avoir une telle amplitude de connexion ?
— Ben, je… Euh… C’est que je suis seule avec deux enfants.
— Oui, alors ?
— Ben le matin je les prépare, je les emmène à l’école, puis je fais les courses, je rentre et je fais les lits, un peu de ménage, puis je fais la cuisine. Je me connecte en même temps, ou pendant que ça cuit. Après je vais chercher les enfants à l’école, je les fais manger, je les remmène. Puis je fais la vaisselle, de la lessive ou du repassage et je me connecte le plus vite possible. Mais à cinq heures, je dois retourner les chercher, les faire goûter, puis faire faire les ...