Douloureusement attentionné - Histoires de Sexe

Douloureusement attentionné

... tes bêtises. Tu sais bien que je ne suis que… douceur et soumission ! Et pour bien commencer l’année, je m’offre à toi. Cadeau ! Fais ce que tu veux de moi ; tes désirs sont des ordres.
— Vrai ? Quoi que je demande, tu obéiras ?
— Vrai ! Et n’abuse pas trop du fait que le champagne fait encore effet…

Mes désirs sont des ordres… L’exact inverse de ce que je viens de suggérer, non ?Mais tu le fais exprès, ou quoi ?!

Soit. On va voir à quel point cet homme se dévoue.

Préliminaires, caresses, jeux de langues, baisers, effleurements… je mène la danse, instigatrice de chaque manœuvre masculine. Je profite de la situation un long moment, puis je lui souffle, fiévreuse, tout en me mettant à quatre pattes :

— Prends-moi… Maintenant !

Il ne peut bien sûr pas résister, trop heureux de la tournure des événements. Je saupoudre nos ébats de quelques mots frôlant l’indécence, j’agite le tout et je n’oublie pas de ralentir le rythme de temps en temps, histoire de (le) laisser reposer un peu avant de repartir de plus belle.

Toujours derrière moi, il me caresse la poitrine, m’embrasse le dos, tout en me disant qu’il m’aime. Pensant à un livre lu récemment, c’est d’une voix rauque que je lui réponds :

— Moi aussi. Je t’aime… Fais-moi mal !
— Pardon ?
— Fais-moi mal ! Mords-moi. Là, dans le cou.

Il mordille gentiment. Je le provoque, et il plante ses dents dans ma nuque, serrant fort. Un frisson me parcourt de la tête aux pieds. Voilà qui est mieux… et qui n’est ...

... pas pour lui déplaire, manifestement.

— Encore… et ne jouis pas maintenant ! Encore…

Mon étalon s’emballe. C’est le moment où jamais :

— Continue… Claque mes fesses, fais-moi jouir !
— … Pardon ?!

L’étalon s’est arrêté tout net. Refus de sauter l’obstacle. Manquerait plus qu’il débande ! C’est moi qui tiens les rênes ? Alors on va la franchir, cette satanée barrière ! Quitte à malmener un peu l’animal.

— Hé ! C’est qui qui commande, cette nuit ? Mes désirs sont des ordres, non ? Alors, rougis mes fesses ! Et que ça saute !

Une claque timide. Une autre un peu moins. Une troisième qui devient intéressante… Nathan a retrouvé son rythme, et maintenant, ses pénétrations et ses fessées ont une cadence telle que l’orgasme arrive très vite, pour lui comme pour moi.

Nous nous allongeons ensuite un instant sur le lit, dans les bras l’un de l’autre.

Tu croyais en avoir fini ? Détrompe-toi !

Je quitte soudain le lit, le temps d’aller fouiller dans l’armoire parmi mes affaires de cavalière. Du coin de l’œil, j’observe l’homme, et je le vois en train de mater mes fesses… Je reviens vers lui, me cambre un peu en lui tournant le dos et le questionne, d’un air angélique :

— Alors, comment tu trouves ? T’as vu, on voit les traces de tes phalanges… C’est beau, hein ?
— T’es toute rouge… Je t’ai pas fait mal ?
— Non. Enfin, si, mais c’était bon, et diablement excitant. Non ?

Il me sourit, sans un mot. Je continue sur ma lancée, lui tendant ce que j’étais allée ...