Douloureusement attentionné - Histoires de Sexe

Douloureusement attentionné

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— Bon, après cet échauffement, passons aux choses sérieuses. Prends ma cravache. J’exige que tu l’utilises cette nuit, quand tu voudras.

Il ne bouge pas et me regarde, incrédule. J’attendais ce genre de réaction. Alors, au lieu de lui donner la tige de cuir, je la fais claquer sur sa cuisse, histoire de lui rappeler qu’il doit m’obéir. Il refuse de montrer que j’ai piqué sa fierté, en plus de sa peau, alors il ne dit rien et serre les dents. Avec un peu de chance, il aura des envies de vengeance…

Je m’allonge au milieu du lit, sur le dos, lascive, et demande à Nathan de prendre les pinces à linge en bois qui sont sur l’étendoir, dans un coin de la chambre. J’aimerais bien savoir ce qui se passe dans sa tête, à cet instant-là. A-t-il dégrisé ? Va-t-il enfin lâcher prise ? Oser ?

Je lui explique qu’il doit poser ces pinces sur ma peau, partout où il veut, mais qu’il a tout intérêt à trouver les endroits les plus sensibles. Il hésite un instant, puis commence par mes cuisses.

Bien trop sage…

Alors, il tente sur mon ventre, appliqué.

Peut mieux faire… bien que les picotements me fassent de l’effet.

Il remonte vers mes seins, hésite à pincer ma peau.

Nettement plus prometteur !

— Allez ! Vas-y ! Fais-moi souffrir !
— C’est toi qui me tortures, oui…

Il place une pince à linge sur l’arrondi de mon sein, sous mon aréole. Mes soupirs l’incitent à aller plus loin. Rassuré, il finit par attraper mon téton, y placer son instrument de ...

... douce torture, avant de faire de même avec l’autre. Je vois bien qu’il y prend goût !

— Mais en fait, tu es un vrai sadique, ma parole ! Regardez-moi ça ! Ce sourire… et tu bandes, en plus !

Il ne répond rien. Son regard désapprobateur pourrait en dire long, mais son érection trahit ses véritables pensées. Il envoie valser les pinces dressées sur mes cuisses et mon ventre, m’arrachant un petit cri de surprise. Osera-t-il continuer sur sa lancée ? Il embrasse les traces rouges laissées sur ma peau, puis y passe sa langue, avant de reprendre un de ces petits morceaux de bois et de le placer… sur mes lèvres intimes ! Un second suit de près. Nathan a l’air fier de lui, et moi, je fais moins la fière. Garder le contrôle tout en se laissant aller ? Je commence à ne plus trop maîtriser la chose ! Je tremble, parcourue de frissons, mais je me reprends, le temps de lui demander d’attraper une de ces bougies de Noël aux couleurs vives :

— Vas-y… tu sais ce que je veux que tu fasses.
— Non mais t’es malade, toi ! Pas question que je te brûle !
— Tu ne me brûleras pas. Et tu as promis d’être tout entier consacré à mes envies… Joue le jeu jusqu’au bout ! … Tu veux ?

Il ne proteste plus, se place au-dessus de moi et fait tomber quelques gouttes de cire rouge sur mon ventre, qui frémit. La chaleur est douce et sensuelle, presque en contraste avec les pinces sur mes seins, dont l’effet est beaucoup plus vif. Nathan me regarde, sérieux. Je reste silencieuse, mais lui souris pour ...