Le cousin artiste - Histoires de Sexe

Le cousin artiste

... Penses-tu qu’il faut parfois tourner la page pour recommencer correctement à zéro ?
— Euh… oui… Enfin, ça dépend quoi, quand même !
— Tu préfères les bûchers qui durent aux feux de paille ?
— Oui, c’est évident, on vient d’en parler.

Il poursuit ses questions et ses pas vers moi :

— Les hommes amoureux de toi maintenant et aussi dans dix, vingt ans, même s’ils sont parfois collants ?
— Je préfère la glue à l’indifférence polie…
— Aimes-tu le sexe, Colinette ?
— Euh… précise un peu…

Thomas précise sa pensée de façon soft :

— Les galipettes sous la couette… avec l’homme de ta vie.
— Oui, bien sûr.
— Avec parfois quelques découvertes ?
— Hmm… tout dépend de la découverte en question. Si c’est pour se retrouver à dix dans le même lit, c’est niet. De plus, je ne connais pas beaucoup de lits qui résisteraient !

Souriant sans doute à cette image, il s’approche un peu plus ; il est presque en face de moi :

— Ça resterait raisonnable, naturellement. Quoique pour certaines personnes trop prudes, ce serait déjà un ticket direct pour l’enfer.
— Rien qu’un simple bisou, ça suffit pour certains pour avoir droit à la damnation éternelle !
— Et ceci, ça me donne droit à la damnation éternelle ?

Pour illustrer sa question, il pose délicatement ses mains sur mes hanches dénudées. Je frissonne un peu malgré la chaleur :

— Là, tu compromets peut-être un peu ton séjour au paradis…
— Je retiens le « peut-être ».

Nous restons immobiles durant un certain ...

... temps, puis il reprend la parole :

— Tu aimes qu’on s’occupe de toi, faire les choses à deux, en couple ?
— Pour un couple, c’est normal, non ?

La pression de ses doigts s’accentue sur mes hanches :

— Que dirais-tu d’un homme qui t’aimerait vraiment, ouvertement, qui te le prouverait constamment, dont tu serais la muse ?
— Euh… ce… ça serait bien…

Mon ventre touche le sien :

— Un homme qui voudrait, qui te désirerait, parfois mal, mais en toute sincérité ?
— Les hommes n’y comprennent rien aux femmes…

Nos corps sont plaqués l’un contre l’autre, nos yeux rivés les uns aux autres. Je sens distinctement une bosse bien ferme contre mon pubis :

— Sans doute… Un homme qui lie sa vie avec la tienne, toi qui serais à la fois sa compagne, sa maîtresse, sa muse, son égérie, sa déesse ?
— Ça… ça fait beaucoup de rôles en même temps…

Ses mains avides glissent dans mon dos, mes seins sont écrasés contre son torse, nos respirations sont entrecoupées :

— Je veux être cet homme, je veux m’occuper de toi, que de toi, que tu ne sois rien qu’à moi, comme je ne serais rien qu’à toi ! Je te veux entièrement, Colinette chérie !

Puis il m’embrasse.

Ce n’est certainement pas la première fois qu’un homme m’embrasse, mais c’est bien la première fois que ça me fait un tel effet ! Un brasier, un tourbillon, un cyclone, je ne saurais bien le dire. Je suis comme en dehors du temps, tout en étant dans l’urgence de savourer ses lèvres, nos langues se caressant suavement, nos ...