Justine et William - Histoires de Sexe

Justine et William

... endroit, de son Histoire et de son prestige.

Il marqua une pause. Justine se tenait droite, presque raide, absorbée par les recommandations du majordome. William poursuivit :

— Le service que nous offrons à nos Maîtres doit être impeccable, chaque détail compte. Cela implique un engagement profond envers nos responsabilités. Vous êtes ici pour rendre chaque instant non seulement agréable, mais encore mémorable. Votre abnégation est non seulement attendue, mais ESSENTIELLE.

Justine hocha légèrement la tête :

— Monsieur, je comprends l’importance de notre rôle et je m’engage à servir avec dévouement et diligence la famille de Bienencourt.

William esquissa un léger sourire, approuvant sa réponse.

— Je n’en doutais pas, Mademoiselle. Votre comportement et votre attitude détermineront la réputation de cette maison. C’est un héritage que nous préserverons ensemble. De plus, Mademoiselle, nous traversons tous des moments de stress et de tension dans nos fonctions, ici. Avoir la faculté de se détendre et de se ressourcer est essentiel.

William poursuivit, son regard allant des yeux de Justine à sa poitrine qu’il détaillait ouvertement :

— Parfois, la compagnie d’une personne compréhensive et digne de confiance peut apporter un réconfort bien légitime. Une conversation paisible, un moment de tranquillité partagé ou même d’intimité peut être source de soulagement et de félicité.

Justine prenait à peine conscience de la signification voilée de ces mots. ...

... Elle resta silencieuse, ses pensées tournant autour des implications que suggéraient les paroles du majordome. Elle avait apprécié la délicatesse de sa proposition – prendre le temps d’une pause récupératrice, ainsi que le choix des mots : « Tranquillité, félicité »

William enchaîna :

— Par conséquent, si vous avez besoin d’une pause ou d’un moment pour vous détendre, vous n’hésiterez pas à me le faire savoir. Ma porte sera toujours ouverte.

Justine répondit d’un léger sourire, exprimant sa reconnaissance tout en maintenant la réserve appropriée.

— Je vous remercie, Monsieur. C’est très aimable à vous.
— Et je vous ferai savoir, quant à moi, si j’ai besoin de vous à titre plus… personnel… Venez donc près de moi, Mademoiselle.

Justine se leva et s’approcha de la chaise de William. Celui-ci retira d’une de ses poches une pièce de tissu d’un blanc immaculé et la poussa à l’autre extrémité du plateau de la table.

— Rapportez-moi cela, Mademoiselle.

Justine amorça un pas pour faire le tour de la table, mais William l’interrompit :

— Non, faites-le plutôt d’ici.

Justine commença à se pencher pour attraper le mouchoir, sentant sa robe remonter sur ses fesses. Elle s’arrêta brusquement, consciente de ce qu’elle dévoilait :

— Je… Ce n’est pas …
— Oui, Mademoiselle ? Poursuivez, ne vous inquiétez pas, tout va bien, lui assura-t-il.

William, comme hypnotisé par cette croupe, lui dit en se relevant de sa chaise :

— Mademoiselle, si le service que nous ...