Encore et encore
Datte: 09/09/2023,
Catégories:
fh,
extracon,
voisins,
plage,
sport,
bain,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
caresses,
intermast,
Oral
pénétratio,
québec,
extraconj,
Auteur: Rb07, Source: Revebebe
... dans le sous-bois duquel il était enveloppé, nous roulâmes côte à côte jusqu’à l’entrée de notre chalet. La petite cabane de bois surgit devant nous, surplombant la rivière, cette même rivière qui nous avait accompagnés toute la journée.
— Tope là !
La main humide et couverte de cristaux de sel de Sophie claqua dans la mienne, et ses doigts s’accrochèrent aux miens. Nos mains restèrent collées un peu plus longtemps que je ne m’en attendais, son regard soutenant vivement le mien.
— Je ne pensais pas y arriver, me confia-t-elle d’une voix rendue rauque par l’effort.
— Tu as été parfaite ! répliquai-je instantanément. Un parcours comme celui-là, ça ne se termine jamais dans le confort.
— Tu parles ! dit-elle en lâchant ma main et en débarquant de son vélo en grimaçant. Je n’en peux plus de ces souliers !
Elle appuya son vélo doucement sur le mur extérieur du chalet, se plia en deux pour atteindre ses souliers d’un geste très souple malgré son corps crispé par l’effort. Elle me présenta ainsi sa croupe, tendue vers le ciel, ses jambes bien droites et luisantes de sueur, conservant la position pour s’étirer après avoir détaché ses souliers. Elle était d’une splendeur à faire fondre un iceberg.
— C’est divin d’enfin s’étirer ! Toute cette tension qui s’accumule dans les jambes, on ne s’en rend pas compte !
— Pour ma part, j’ai besoin de me rafraîchir avant de m’étirer. Le dernier à l’eau est une poule mouillée ?
Sophie détala avant que j’aie terminé ma phrase ...
... et se jeta à la rivière après avoir descendu les quelques marches qui menaient du terrain à la petite plage naturelle. J’avais encore mes souliers aux pieds, j’avais été d’une lenteur lamentable et j’assumai sans complexe mon état de poule mouillée. Des kayakistes passaient doucement en se laissant dériver sur la rivière dont le courant était très calme à cet endroit. Après avoir retiré mes chaussures à mon tour et retiré nos victuailles de sous mon chandail, j’entrai dans l’eau.
— Dire que d’autres sont à cuire à Montréal ! Oh ! Cette eau valait chaque coup de pédale !
Sophie faisait la planche, un sourire aux lèvres.
— C’est magique ! furent ses seuls mots.
Nous restâmes ainsi à flotter, la fraîcheur de la rivière extirpant peu à peu toute la chaleur que nous avions accumulée pendant la journée. Je rêvais d’en arriver à frissonner, mais l’eau de la rivière était déjà un peu trop chaude pour que ce ne soit possible.
Après quelques minutes à barboter, nos corps tempérés, un autre besoin se fit sentir.
— J’ai faim ! lança Sophie.
Mon estomac gargouillait aussi.
— C’est l’heure de la bière de la victoire ? lui demandais-je.
— Mets-en ! me répondit-elle, un immense sourire aux lèvres, les yeux brillants.
J’allai nous chercher deux bières bien froides au frigo, que je m’assurais toujours d’avoir pour « fêter » l’arrivée au chalet. À toute période de l’année, l’arrivée méritait d’être soulignée dignement puisqu’elle était toujours synonyme de début de ...