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Le symposium
Datte: 09/09/2023, Catégories: fh, extracon, hotel, Collègues / Travail amour, regrets, extraconj, Auteur: Patrick Paris, Source: Revebebe
... avait profité pour me toucher la main comme si… oublions. Je jette un coup d’œil à Alain, il a l’air calme, pourquoi suis-je si tendue, il n’y a rien de répréhensible. Il continue à faire défiler les photos : — Ah ! Voilà la soirée ? Tu es sur plusieurs photos. Ouah, tu es magnifique sur celle-là. Tu as dû avoir des admirateurs. C’était bien ? — Soirée sympa, commencée par de longs discours, comme toujours assez ennuyeux. — Le dîner était bon au moins, c’est le principal… Et vous avez dansé après. — Certains ont dansé, mais tu sais, sans toi je n’avais pas trop envie. Juste un peu, et je suis vite allé me coucher. — Tu aurais pu m’appeler, j’attendais ton appel. — J’étais fatiguée… — Oh, regarde sur cette photo, c’est toi qui danses, attends, je l’agrandis… Oui, là dans ce groupe, c’était du disco ? — Oui, le disco a toujours du succès. Facile, on fait un peu n’importe quoi. J’essaie de faire défiler rapidement les photos, Alain m’arrête : — Pas si vite, attends, je regarde si je te vois. Il s’arrête net : — Là, c’est toi non ? À table, c’est bien ton président à côté de toi. — Oui, oui, nous étions à la même table. Alain me regarde fixement, je sens que quelque chose ne tourne pas rond. Je dois me faire des illusions, s’il avait des doutes, il me le dirait. — Regarde celle-là, en bord de piste… tu es encore avec lui, il a posé son bras sur tes épaules. — Tiens ! Je n’avais même pas remarqué, dans l’ambiance. — Bien sûr, bien sûr… Il y a ...
... aussi des petites vidéos dans un message. — Mon chéri, on regardera ça demain, viens te coucher, je suis fatiguée et j’ai envie d’un petit câlin, lui dis-je de plus en plus anxieuse. — Attends, il y en a une où on te voit danser… Je vais la retrouver… C’est pas celle-là… pas celle-là… Ah, la voilà, regarde. Je tremble, que vais-je découvrir. Je comprends qu’il les a toutes regardées, comme les photos. La lumière est tamisée, la musique est douce. Aïe ! — Ah ! Te voilà, tu danses dans les bras d’un bel homme. C’est bien Kurt, ton allemand ? Sous mes yeux horrifiés, je vois Kurt me serrer contre lui, et délicatement je pose ma tête sur son épaule. Que va dire Alain ? — Dis donc, tu étais câline avec lui. Il te serrait vraiment de près. — Pfff ! Que vas-tu chercher, c’était juste un slow, dis-je en haussant les épaules. Je ne sais plus quoi dire. À quoi joue-t-il ? Je sursaute quand il me demande à brûle-pourpoint d’un ton désinvolte : — Et ta chambre, elle était bien ? — Oui, oui, dis-je évasivement, surprise par sa question. — En général, ce sont de grandes chambres avec un lit immense où on se perd. J’aurais aimé m’y perdre avec toi, me dit-il en m’embrassant dans le cou. — Moi aussi j’aurais préféré que tu sois là, dis-je hypocritement, mais je le pensais vraiment. — Dans ce genre d’hôtel, le prix est exorbitant, plus grand que le lit, dit-il en riant. Je blêmis, de plus en plus inquiète : — Tu sais, on a eu un prix de groupe, et c’est la boîte ...